Chant hautain à la Tom Verlaine, guitares pleines de morgue, rock en cristal ébranlé, tel que l’ont toujours joué plein de groupes américains cool et énervés, des Modern Lovers aux Feelies en passant par les trop méconnus Walkmen’ Pas de doute, ces Texans jouent du art-rock plus que du hard-rock. S’ils sonnent parfois comme le […]
Chant hautain à la Tom Verlaine, guitares pleines de morgue, rock en cristal ébranlé, tel que l’ont toujours joué plein de groupes américains cool et énervés, des Modern Lovers aux Feelies en passant par les trop méconnus Walkmen’ Pas de doute, ces Texans jouent du art-rock plus que du hard-rock. S’ils sonnent parfois comme le Velvet champêtre de Loaded, c’est peut-être parce que leur batteur est une batteuse formidable, économe et vicieuse. Partageant les mêmes références, la même élégance, matant du hamac le même fascinant croisement entre pop euphorique et rock tendu, les Texans sonnent fatalement comme les Strokes à l’occasion (les chamboulants Corporate Happy Hour ou Voodoo Economics). Des Strokes qui auraient bu moins de champagne et plus de Budweiser, qui auraient besogné moins de mannequins et plus de chèvres. Des Strokes’n’roll.
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