Depuis quelque temps, les meilleurs disques de rap français arrivent presque tous de la marge, des frontières les plus inattendues. Tout récemment, l’irrésistible album de L’Atelier ou encore la collaboration foudroyante des rappeurs TTC avec les rockeurs techno-crade dDamage remettaient ainsi un peu de turbulence dans le hip-hop d’ici. Le projet Gravité Zéro tourne lui […]
Depuis quelque temps, les meilleurs disques de rap français arrivent presque tous de la marge, des frontières les plus inattendues. Tout récemment, l’irrésistible album de L’Atelier ou encore la collaboration foudroyante des rappeurs TTC avec les rockeurs techno-crade dDamage remettaient ainsi un peu de turbulence dans le hip-hop d’ici. Le projet Gravité Zéro tourne lui aussi autour de cette petite famille de trublions rigolos : on y retrouve le MC James Delleck, habitué des productions de TTC. Gravité Zéro explore une sorte de hip-hop de science-fiction, mettant en scène des thèmes rétrofuturistes, au croisement entre une vieille série télé des années 70, comme Cosmos 1999 ou Galactica, et les vieilles élucubrations cosmiques de Funkadelic. Mis à part Star Child, tentative funk-soul ratée, et malgré une facture un peu trop classique et systématique, l’ensemble du disque est élégamment construit, rehaussé ici et là par quelques rimes lumineuses, et par la présence, sur Trou noir, de l’excellent rappeur canadien Buck 65.
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