La cheffe de l’IGPN a annoncé ce jeudi 16 mai que les policiers n’avaient pas, selon la « police des polices », commis de faute lors de l’interpellation violente de 151 lycéens, à Mantes-la-Jolie, le 6 décembre 2018.
« Il n’y a pas eu de comportements déviants de la part des policiers », a indiqué à l’AFP Brigitte Jullien, cheffe de l’IGPN (la police des polices). Elle était entendue ce jeudi 16 mai dans le cadre d’une commission d’enquête de l’Assemblée Nationale pour rendre compte de l’enquête administrative de l’IGPN sur l’interpellation des 151 lycéens à Mantes-la-Jolie (Yvelines), le 6 décembre 2018. Cette action de la police avait choqué après la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos de la scène.
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Celles-ci montraient des lycéens à genoux, les mains sur la tête. Les policiers les avaient interpellés en marge d’une manifestation lycéenne. La cheffe de l’IGPN a affirmé que le contexte était « très, très violent à l’époque ». A l’époque, aussi, d’autres voix s’étaient également élevées pour mettre en avant la violence de l’interpellation de ces lycéens.
Une enquête préliminaire toujours en cours
Le parquet de Nanterre a indiqué à l’AFP que l’avocat d’une vingtaine de ces lycéens, Arié Alimi, a déposé le 6 mai dernier une plainte avec constitution de partie civile. Ce, de façon à voir un juge d’instruction nommé dans le cadre de cette affaire.
Une enquête préliminaire confiée à la « police des polices » par le parquet de Nanterre est en cours dans ce dossier, certains lycéens ayant porté plainte ayant été auditionnés lundi 13 mai par l’IGPN.
Deux d’entre eux ont témoigné dans les Inrocks, l’un d’eux indiquant que selon lui « ce qu’a fait la police ce jour-là, ce n’est pas normal ». Arié Alimi, lui, a réclamé l’audition par l’IGPN de la totalité des jeunes interpellés, soit 151 personnes.
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