Le Franco-Équatorien Nicola Cruz, révélé par Nicolas Jaar, vient de sortir le clip de son sublime titre « Tzantza », extrait de son nouvel EP, « Cantos de Vision » (Multi Culti). Son xylophone va vous obséder.
C’est la bonne nouvelle de ce vendredi soir. Nicola Cruz vient de sortir le clip de Tzantza, extrait de son EP sorti tout récemment (le 23 janvier) chez Multi Culti, Cantos de Vision. Son xylophone obsédant (le marimba, un instrument africain qui s’est répandu en Amérique Latine) et son rythme tropical risquent bien de vous accompagner tout le week-end.
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Adoubé par Nicolas Jaar et Jorge Drexler
Le tout premier album de ce musicien et DJ franco-équatorien, révélé par le génie américano-chilien Nicolas Jaar, Prender el alma (« mettre le feu à l’âme »), est sorti fin 2015 chez ZZK Records (label underground argentin, qui édite notamment La Yegros). Véritable révolution électro-folklorique, cet album mélangeait rythmes tropicaux, ambiance animiste et bruitages hypnotiques, comme sur Colibria :
Si sa musique coule dans l’oreille comme la rivière Amazone, c’est que Nicola Cruz revendique fièrement ses origines latino-américaines. Il travaille d’ailleurs depuis Quito, la capitale équatorienne. Le percussionniste expérimente ainsi une électro singulière, marquée par son contexte de création. L’artiste s’inspire en effet des paysages andins, des cultures amérindiennes et de ses rites. « Vivre à 2800 mètres d’altitude a une influence sur ma composition, c’est sûr, parce que tu as moins d’oxygène », explique-t-il ainsi.
Nicola Cruz a été adoubé fin 2015 par le musicien uruguayen Jorge Drexler qui sur Twitter le qualifiait de « meilleur son latino-américain que j’ai écouté depuis longtemps. Incroyable! ».
El mejor sonido latinoamericano que oigo en mucho tiempo viene desde Ecuador. Conocen a @nicolacruzz ? Es INCREÍBLE!https://t.co/wc1A8Of52t
— Jorge Drexler (@drexlerjorge) December 15, 2015
Andes-Step
Dans une interview au journal argentin La Nacion, Cruz qualifie sa musique de Andes-Step (mot-valise inspiré par le dubstep). Il en explique ainsi l’origine :
« Je faisais de la techno et de la house, jusqu’à ce que je décide d’expérimenter en mélangeant musique électronique et folklore. La première chanson que j’ai faite selon ce mélange est Sanación, qui ouvre l’album. Je ne me suis pas dit : ‘Je vais faire du folklore électronique. C’est simplement que ça s’est produit ».
L’alchimie fonctionne toujours aussi bien, comme il le prouve avec son nouvel Ep.
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