Selon une information du “Parisien”, Aurélien Enthoven s’est engagé au sein de l’Union populaire républicaine (UPR).
Alors que les élections européennes motivent peu les électeurs (l’abstention pourrait atteindre un niveau record le 26 mai), il y a au moins un mineur qui aimerait avoir le droit de vote, et saurait pour qui voter. Depuis fin octobre 2017, Aurélien Enthoven (qui n’aura 18 ans qu’en juin), le fils de Carla Bruni et de Raphaël Enthoven, est membre de l’Union populaire républicaine (UPR), selon une information du Parisien. Il s’agit du parti souverainiste, partisan du Frexit, dont la liste est menée par François Asselineau.
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“J’peux pas j’ai Asselineau”
Le 1er mai, le jeune homme défilait donc, comme déjà l’année dernière, dans les rangs de l’UPR, avec un t-shirt au slogan éloquent : “J’peux pas j’ai Asselineau”. Sur une autre photo révélée par Le Parisien, il porte un t-shirt avec le slogan : “Leave means Leave” (un mot d’ordre des hard-brexiters britanniques). Il dit avoir gagné sa conscience politique après la présidentielle de 2017, lors qu’il s’est rendu compte que les programmes des partis “sont inapplicables dans le cadre des traités européens”. Le lycéen, actif sur YouTube sous le nom de Gigantoraptor, a été sensibilisé à cette question par son ami également YouTubeur, Penseur sauvage.
Les vidéos de François Asselineau, relayées par ses partisans très actifs sur internet, l’ont aussi convaincu. “J’ai fini par me dire qu’il avait peut-être raison, je suis devenu de plus en plus eurosceptique”, déclare-t-il au Parisien. Son adhésion a évidemment suscité l’intérêt du président du parti, qui l’a invité à participé à une table ronde de son université d’été en octobre 2018.
Il a offert une cravate siglée UPR à Nicolas Sarkozy
Sa trajectoire politique peut étonner, compte-tenu de l’identité de ses parents, mais il revendique son indépendance. Selon lui, sa conversion eurosceptique “a provoqué des débats féconds” avec son père. Sa mère, elle, “s’en fiche”, de même que son beau-père, Nicolas Sarkozy (à qui il a offert une cravate siglée UPR). Carla Bruni a salué son arrivée sur Instagram début mai, où il a posté une seule photo pour l’instant : du défilé du 1er mai avec l’UPR.
https://www.instagram.com/p/Bw71pygAELR/
A propos de ce parti, il regrette le complotisme de certains de ses militants de base : “Beaucoup sont imprégnés de complotisme. Ils sont venus à l’UPR par Internet, où ils ont parfois croisé Soral (NDLR : polémiste d’extrême-droite) ou des théories anti-vaccin”. Mais il soutient ses cadres, et reste “très attaché” au parti. Pour compléter sa panoplie politique, il a adhéré au Printemps républicain (association proche de Manuel Valls) et au Brexit Party de Nigel Farage.
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