“J’ai survécu au Covid, je ne survivrai pas au RSA. » Cette vidéo collective entend tirer la sonnette d’alarme sur la situation des intermittent·es du travail, toutes branches professionnelles confondues.
La vidéo du collectif « Luttons pour ne pas mourir » vaut mieux qu’un long discours. En quatre minutes, défilent quelques dizaines de photos de travailleur·euses en activité réduite dans l’hôtellerie, la restauration, le service aux personnes, des saisonnier·es, intérimaires et intermittent·es du spectacle. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des parents, tous précaires. Chacun porte une affiche où se lit leur nom, leur métier et leur situation financière. Tous sont en danger et tirent la sonnette d’alarme. Il est temps, martèle Samuel Churin, artiste et intermittent du spectacle, “d’assurer une continuité de revenus sur la discontinuité de ces emplois. Sinon, on va se faire massacrer. C’est une question de survie et nous n’avons rien à perdre. Nous ne mourrons pas en silence. “
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Une tribune pour le monde de la culture
Depuis la demande d’une année blanche faite par les intermittents pour prolonger leurs droits au chômage, ils n’ont reçu aucune réponse. La tribune parue le 30 avril dans Le Monde, “Monsieur le Président, cet oubli de l’art et de la culture, réparez-le », signée par des artistes reconnus, dont Jeanne Balibar, Catherine Deneuve, Jean Dujardin ou encore Omar Sy, est pour l’instant restée lettre morte. Aujourd’hui 1er mai, où le travail des précaires n’est pas à la fête, espérons qu’ils seront finalement entendus et pris en compte dans ce vaste plan d’urgence où, d’après le Président Macron, personne ne serait mis de côté.
>> Lire aussi : Droits des intermittents : des artistes interpellent le gouvernement
{"type":"Banniere-Basse"}