Le batteur nigérian, compagnon de route de Fela Kuti, est décédé jeudi 30 avril, à Paris.
Il fut l’un des pionniers de l’afrobeat, aux côtés de Fela Kuti, compagnon de route essentiel dont il était l’insatiable métronome dans les années 60 et 70 et avec qui il enregistrera une quarantaine d’albums. Tony Allen, batteur reconnu par beaucoup comme étant l’un des plus grands, est décédé jeudi 30 avril, à Paris. Il avait 79 ans.
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C’est par l’entremise de son manager, Eric Trosset, que la nouvelle a été annoncée : “On ne connaît pas exactement la cause du décès”, a-t-il indiqué à l’AFP, avant de rajouter : “Il était en pleine forme, c’est assez soudain. Je lui ai parlé à 13 heures, puis deux heures plus tard il était pris d’un malaise et a été transporté à l’hôpital Pompidou où il est décédé”.
De Damon Albarn à Sébastien Tellier
Tony Allen venait de sortir en mars l’album Rejoice (World Circuit Limited), un disque enregistré en 2010 avec le trompettiste sud-africain Hugh Masekela et terminé après la mort de ce dernier en 2018. Admiré par toutes les générations de musiciens, Tony Allen, de son intense activité au sein du groupe Africa 70 (avec Fela), jusqu’à ses multiples collaborations avec Jeff Mills ou le leader de Blur Damon Albarn (notamment au sein du groupe The Good, the Bad and the Queen), aura été un musicien infatigable, capable de dépasser les genres et de transcender les artistes avec qui il travaillait.
Iconique, il avait aussi tenu la batterie sur le titre La Ritournelle, de Sébastien Tellier.
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