Pour la première fois depuis cinquante ans, les Rencontres de la photographie d’Arles sont annulées, du fait de l’épidémie de Covid-19.
La 51e édition des Rencontres de la photographie d’Arles n’aura pas lieu. Pour la première fois depuis leur existence, du fait de l’épidémie de Covid-19, elles ont été annulées. Les organisateurs ont bien tenté de maintenir l’événement international, prévu du 29 juin au 20 septembre, mais c’était peine perdue : “Face à l’impossibilité de produire les expositions, d’équiper les lieux, face à l’interruption des échanges internationaux, et en tenant compte des nouvelles recommandations du gouvernement, nous devons renoncer”, ont-ils fait savoir dans un communiqué publié le 29 avril.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
ARLES 2020
ANNULATION
Nous devons renoncer à organiser l’édition 2020 des Rencontres d’Arles. Jamais décision n’aura été aussi difficile à prendre. https://t.co/Z9W3HjX3SR— Arles, les Rencontres de la photographie (@rencontresarles) April 29, 2020
“Nous cherchons d’ores et déjà des alternatives”
“Jamais décision n’aura été aussi difficile à prendre. Depuis 50 ans, les Rencontres d’Arles ont eu lieu chaque été”, précisent-ils avec regrets. Cette décision contrainte, alors que 35 expositions étaient prévues, est évidemment lourde de conséquences pour le festival et pour ses participants. “Nous cherchons d’ores et déjà des alternatives aux lourdes conséquences de cette annulation. Par ailleurs, nous allons épauler au mieux les artistes et commissaires d’expositions en leur versant leurs droits d’expositions. Nous explorons toutes les solutions pour accompagner nos équipes qui se sont toujours engagées avec enthousiasme et détermination. Nous avons aussi une pensée pour les nombreux Arlésiens qui se mobilisent en contribuant à l’accueil du public du festival pendant tout l’été”, écrivent les organisateurs dans leur communiqué.
“Le cœur lourd, mais plus que jamais combative, l’équipe des Rencontres d’Arles reste mobilisée au service de ce qui nous lie, la photographie”, concluent-ils.
>> A lire aussi : Santiago Amigorena : “Je ne crois pas que cette crise marquera notre civilisation”
{"type":"Banniere-Basse"}
