Le film de Jon Favreau aurait nécessité la création d’un plateau en réalité virtuelle afin de réaliser les plans et les mouvements de caméra. Cela suffit-il à en faire un film en “live action” ? Cela arrangerait particulièrement la firme qui verrait bien “son Roi lion” concourir aux oscars.
L’adaptation en « live action » du classique de Disney ne correspond à rien de connu : si dans l’absolu, il s’agit d’un film d’animation, son tournage est comparable à celui d’un film tourné en prise de vue réelle. C’est lors d’une visite du plateau du Roi Lion qu’Entertainment Weekly a révélé que le film était tourné grâce à un monde de réalité virtuelle. Toute l’équipe portait en effet un casque de réalité virtuelle et pouvait ainsi se déplacer librement dans les décors (du Rocher des Lions au cimetière des éléphants) entièrement modélisés à 360°. Chaque membre de l’équipe était représenté dans le monde virtuel par un avatar capable, grâce à une manette, de défier la gravité (l’avatar de Favreau pouvait par exemple « flotter » au-dessus du décor).
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Tournage virtuel, tournage réel ?
Favreau et son chef opérateur Caleb Deschanel construisent ainsi les plans et les mouvements de caméra à partir du décor modélisé en 3D grâce à une caméra virtuelle, restituant les modalités du tournage réel, la liberté offerte par le monde ouvert en plus. Les prises ont ensuite été encodées sur vidéo (ce qui a été pris dans le champ de la caméra virtuelle constitue les données brutes qui seront retravaillées par les équipes en post-production). Le journaliste ajoute par ailleurs que le décor virtuel était si précis qu’il y avait même un village vidéo dans lequel les avatars de l’équipage pouvaient se rassembler afin de visionner les « prises ». Plus grand-chose, de fait, ne distinguait ce tournage virtuel d’un tournage réel. Cela permet d’interagir directement avec les images et d’être plus souple en ce qui concerne les mouvements de caméra, faits en direct, contrairement à une animation générée sur ordinateur qui demande un calcul parfois fastidieux du mouvement.
Les conditions de fabrication particulières du film seront-elles visibles à la projection ? Rendez-vous dans les salles le 17 juillet prochain pour en avoir le cœur net.
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