Visite raisonnée des plus beaux jardins d’Europe.
Une belle série conçue un peu sur le modèle d’Architectures, avec schémas et topos savants, qui explore certains des jardins les plus remarquables d’Europe. On y comprendra pourquoi les parcs et jardins sont des espaces ouverts sur l’imaginaire et même, dans certains cas, des œuvres ésotériques.
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Les lieux hors norme visités et commentés par l’architecte paysagiste Jean-Philippe Teyssier ont habituellement une fonction ornementale. Mais elle peut aussi être uniquement pratique (potagers). Un jardin est souvent un conservatoire d’espèces, un espace d’expérimentation botanique. Dans le passé, il a également eu un rôle religieux, politique et pédagogique. Il figurait en miniature l’Eden biblique, comme Valsanzibio, près de Padoue, fabuleux jardin du XVIIe siècle qui recèle un labyrinthe inextricable (épisode diffusé le 11 avril).
Pas de normes draconiennes comme en architecture
Certains sont plus proches de l’enfer. La Quinta da Regaleira, au Portugal, abonde en souterrains et en constructions étranges et inquiétantes (le 14 avril). La règle, c’est qu’il n’y a pas de règles, pas de normes draconiennes comme en architecture. En matière de jardins, tout est permis. C’est ce qui fait le charme de la série, dont l’ambiance et le style changent du tout au tout d’épisode en épisode.
Rien à voir entre le majestueux parc paysager de la Tête d’or de Lyon (13 avril) et le jardin d’Inverewe en Ecosse (15 avril), oasis de verdure exotique sur une côte battue par les vents. Il y a un monde entre la Vallée-aux-loups chère à Chateaubriand et la Villa d’Este fameuse pour ses fontaines. La découverte se poursuit pendant plus de deux semaines, avec on l’espère une surprise à chaque détour d’allée.
Jardins d’ici et d’ailleurs série documentaire. Du lundi au vendredi, 17 h 45, Arte
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