Le chanteur évoque son admiration pour un artiste total, en recherche permanente de sonorités nouvelles.
“Christophe m’a accompagné toute ma vie. Les Paradis perdus et Les Mots bleus font partie des plus grandes chansons françaises, signées par l’un des meilleurs paroliers, Jean-Michel Jarre, et l’un des plus grands compositeurs, Christophe. Chez lui, c’est la voix qui m’a toujours fasciné. J’ai des souvenirs qu’on ne peut malheureusement pas entendre, mais à l’époque de Comm’si la terre penchait (2001), Christophe avait fait un live piano-voix complètement fou sur France Inter.
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Il fallait l’entendre chanter comme personne ‘Elle dit / Parfois des grosses conneries’. Après l’annonce de sa disparition, Jean-Michel Jarre a parlé à raison ‘d’un couturier de la chanson’. Christophe était un peu notre Yves Saint Laurent. Jusqu’à la fin de sa vie, il était complètement happé par son obsession sonore, en recherche permanente de sons nouveaux, expérimentaux.
Christophe, c’était aussi une certaine image de la France que j’affectionne : le Sicilien qui adore les grosses bagnoles, qui était avec Michèle Torr et qui chante avec Alan Vega. C’est ça, la classe absolue ! Enfin, Christophe était un homme extrêmement social, tout en étant parfois modianesque dans sa manière de communiquer.”
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