Batteur dans le groupe Soft Moon, l’Italien Matteo Vallicelli sort son premier album solo, l’électro « Primo », chez Captured Tracks. Perso, on aime beaucoup.
C’est une jolie surprise de ce début d’année 2017. Le batteur de The Soft Moon, groupe noir rock et synthétique capable de nous avaler dans des ténèbres hypnotiques, sort son premier album solo. Il s’appelle Primo (« Premier » en français) – Matteo Vallicelli est Italien- et a déjà un clip, Giungla Elettrica (« jungle électrique ») relativement étrange, comprendre 50% branleur, 50% hypnotique :
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Son album déballe une électro nerveuse, cinglante, rétro-futuriste aussi, du genre ovni à l’horizon, vaisseau spatial bourré de lumières colorées, lasers dans les étoiles, un truc plein d’expérimentations synthétiques inspirées des eighties mais passées à la moulinette de la techno la plus brute, la plus froide, la plus berlinoise.
Rien de plus normal sachant que le Romain Matteo Vallicelli a posé valises et esprit à Berlin en 2013. C’est dans le quartier de Kreuzberg qu’il se met à délirer avec synthés et batterie, enregistrant ses expérimentations sur ordinateur et sur cassettes. Boucles, samples, sons s’accumulent :
« Etre en charge de tout peut être désorientant, raconte-t-il à Captured Tracks. Ne pas avoir de groupe avec qui bosser ou se fritter… Je finissais avec des heures et des heures de musique qui ne me satisfaisaient jamais. ça m’a pris presque trois ans pour apprendre comment me limiter, comment finir un projet et passer à autre chose. Dès que je l’ai intégré, j’ai pu assembler mon premier album en quatre semaines. »
Primo, qui sortira le 3 février sur l’excellent label américain Captured Tracks, est en écoute en avant-première ci-dessous. On vous conseille d’exploser les décibels et de fermer les yeux :
Matteo Vallicelli sera en concert au Sonic à Lyon le 25 mai dans le cadre du festival Nuits sonores, avec Bernardino Femminielli.
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