Si ce n’est le père, c’est donc le fils. Donald Trump Jr aurait entretenu une correspondance soutenue avec le site WikiLeaks pendant la campagne américaine de 2016.
Comme l’a révélé The Atlantic, WikiLeaks a été en contact avec le fils aîné de Donald Trump, âgé de 39 ans, pendant la dernière campagne présidentielle. Le site fondé par Julian Assange et spécialisé dans la fuite de documents confidentiels voulait favoriser de Donald Trump, comme le montre ce dialogue, finalement révélé en intégralité par son fils sur Twitter.
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Here is the entire chain of messages with @wikileaks (with my whopping 3 responses) which one of the congressional committees has chosen to selectively leak. How ironic! 1/3 pic.twitter.com/SiwTqWtykA
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) November 14, 2017
« Hey Don, j’ai une idée un peu inhabituelle »
Pendant la campagne américaine, WikiLeaks ne chôme pas. Le site fait fuiter nombre d’e-mails embarrassants pour Hillary Clinton, principale adversaire de Trump. Ces révélations auront un impact certain sur la défaite de la candidate démocrate. La veille des révélations, Donald Trump Jr s’enquiert d’ailleurs de la teneur des fuites directement auprès du community manager (gestionnaire du compte Twitter) de WikiLeaks.
« Hey Don, j’ai une idée un peu inhabituelle ». Ainsi commence un autre message envoyé par WikiLeaks, le 21 octobre 2016. Le site propose alors à Trump Jr (appelé familièrement « Don ») de faire fuiter les déclarations d’impôts du candidat républicain. Le but ? Simuler l’impartialité du site. Si le fils de Donald Trump n’a pas donné suite à cette demande, il s’est néanmoins plié à plusieurs requêtes du site. Comme celle de tweeter un lien dirigeant directement vers les e-mails de Clinton.
Des demandes troublantes
Le jour de l’élection, le site fondé par Assange anticipe une victoire d’Hillary Clinton, et demande à Trump de ne pas reconnaître la victoire de son opposante. Leur pari s’avère incorrect : le candidat républicain est élu président des Etats-Unis.
L’histoire pourrait s’arrêter là, mais il n’en est rien. Le 16 décembre, un mois après les élections, le community manager de WikiLeaks revient à la charge. Il demande à Donald Trump de proposer la nomination d’Assange comme ambassadeur d’Australie aux Etats-Unis. « Bien sûr l’Australie ne le fera pas, suppose l’émissaire de WikiLeaks, mais cela enverra le bon signal ».
Suite à ces révélations, Trump Jr s’est empressé de démentir et a publié dans la foulée les messages échangés avec le site, qui semblent être des photocopies scannées.
2/3 pic.twitter.com/b1B9PBGl5t
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) November 14, 2017
3/3 pic.twitter.com/5FdeNrbg02
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) November 14, 2017
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