La troisième édition du festival parisien se déroulera les 17 et 18 mai prochains, au Trabendo (XIXe)
Cette belle affaire commence par un petit laïus en guise d’édito : « Notre indépendance n’est pas notre étendard, c’est juste un état de fait qui est lié à la manière dont on travaille le festival. C’est-à-dire bénévolement, quand on a le temps et quand on a envie – et ça nous va très bien comme ça. Même si on ne va pas se mentir, c’est énormément de frustration de devoir renoncer à plein de groupes qu’on adore à cause de notre économie fragile et notre manque de réactivité, c’est finalement ce qui fait notre ADN. » On va pas jouer la carte de la fausse modestie, le Beau festival se démerde plutôt pas mal ! Après deux éditions marquées par des performances live dans les coins les plus cool du Paris indé (La Station, l’Espace B), le Beau s’apprête à investir la salle du Trabendo pour une troisième saison attendue de pied ferme.
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Une programmation ambitieuse
Au programme cette année, du très beau monde, puisque le festival parisien accueillera Jacco Gardner, qui viendra présenter son album Somnium dans son intégralité, le temps d’une performance immersive assez sidérante à laquelle nous avons eu la chance d’assister en janvier dernier aux Pays-bas. L’iconique Thurston Moore sera également de la partie pour un show solo, ainsi que Chris Cohen, Eerie Wanda ou encore le Haha Sounds Collective, énorme chorale composée de 25 membres prestigieux (Laetitia Sadier, Vanishing Twin, Syd Kemp), jouant ensemble sur une musique d’avant-garde puisée dans des repertoires de musique d’orchestration.
Pour retrouver toute la prog, c’est par ici.
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