Entre revival eighties et futurisme, le rock élastique et mutant d’un Américain dandy-punk.
Tout à coup, Life of Pause s’envole. Le single éponyme du troisième album de Wild Nothing – le groupe de Jack Tatum, inimitable voleur de sons, génie trentenaire déjà emballant avec Nocturne, son deuxième disque sorti en 2012, collé aux Smiths – est désopilant, joyeux et lyrique. Il caractérise à lui seul l’essence et l’ossature du projet porté par l’Américain, qui virevolte entre les époques, picore les guitares de My Bloody Valentine, repère les éléments marquants de MGMT, débroussaille les synthés pop et anglo-saxons du dernier quart du XXe siècle.
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A l’arrivée, Wild Nothing signe son enregistrement le plus abouti, alternant les ombrages nostalgiques (Adore), le groove sans trop en faire (Whenever I), les ballades et la danse (TV Queen), donnant à ses accents eighties une rumeur de futur, un soupçon emballant de “ce sera mieux demain”, glissé entre les notes de ses refrains sucrés. Gourmand.
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