« L’Heure Bleue » marque le retour classieux d’un Français déjà croisé dans le passé…
Charlotte Le Bon qui danse sous hypnose dans le clip d’un petit tube efficace : jolie façon d’introduire, l’année dernière, un premier ep qui paraît ces jours-ci. Il est signé du Français Yanis, qu’on avait laissé sous les traits colorés de Sliimy (Wake up, oui). Qu’est-ce qui a changé depuis ? Tout, depuis les détails de production jusqu’à l’univers général, où Yanis se met en scène de façon sobre mais ultralookée.
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Plus chic, plus retenus, plus amples aussi, ses morceaux lorgnent désormais vers un genre de r’n’b épuré, où les évidences pop laissent place à l’audace des sonorités. Pas d’exagération expérimentale pour autant : Yanis sait retenir l’attention avec des refrains qu’on se surprend à fredonner (The Run), des beats pensés pour le dance-floor (Hypnotized) et des prods que ne renierait pas FKA Twigs (Crave). A la fois limpide dans les intentions et assez tarabiscoté pour fasciner un peu, L’Heure bleue marque un (nouveau) départ réussi pour Yanis.
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