Un genre d’electro-pop qui pétille.
Depuis 2009, les deux jeunes filles d’Andromakers virevoltent des Inrocks lab aux scènes de France. Chez beaucoup d’autres, ces années auraient marqué les chansons de la mine grise de la résignation, de la frustration. Mais Nadège et Lucille y ont au contraire gagné en légèreté, en espièglerie, en culot (la NRG d’Everest…), profitant de cet apprentissage pour se dépoussiérer d’influences un peu écrasantes au début (Björk, Au Revoir Simone…). C’est donc un jeune groupe à la sève et aux rêves intacts, qui sort, sept ans après ses débuts, son premier album.
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Entre-temps, les deux Aixoises ont appris à se débarraser du vague, du flou, des écrans de fumée – cette facilité de l’electro-pop onirique. Au lieu de murmurer en anglais dans leurs barbes, elles osent ainsi parfois un chant français franc. Les mélodies ont suivi, depuis leur Stupid Sun de 2013, le même cheminement vers plus de clarté, de netteté. Un passage à la haute définition en somme qui, loin de faire perdre leur charme enfantin à ces ritournelles, en révèle au contraire la précision, la sensualité.
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