Alors monstre ou pas monstre ? En analysant l’ADN des eaux du célèbre lac écossais, un scientifique néo-zélandais veut faire la lumière sur un mystère qui fascine depuis des centaines d’années.
Depuis saint Colomba, l’évangélisateur de l’Ecosse au VIe siècle jusqu’à un couple de touristes américains le 26 mars dernier qui auraient aperçu une “ombre de 9 m”, les témoignages se succèdent. Il y aurait une grosse bête qui hante les eaux profondes de ce lac de l’Ecosse, légende – ou vérité ? – qui a fait la notoriété du lieu et aujourd’hui participe à améliorer l’ordinaire des habitants puisqu’il est à l’origine d’un flux de touristes constant. Près de 200 000 curieux visitent le lac chaque année.
La science pourra-t-elle enfin percer le mystère ? C’est que va tenter de découvrir Neil Gemmel, un scientifique néo-zélandais en analysant l’ADN des eaux du célèbre lac écossais. “Il y a peut-être quelque chose d’inconnu qui se cache dans ces eaux”, affirme le chercheur, optimiste ou simplement soucieux de promouvoir sa technique qui permet de recueillir des échantillons d’organismes à trois niveaux de profondeur différents.
Et s'il y avait un fond de vérité aux histoires de créatures géantes surgissant des eaux sombres du Loch Ness? C'est que va tenter de découvrir un scientifique néo-zélandais en analysant l'ADN des eaux du célèbre lac écossais #AFP pic.twitter.com/if3uNd77w1
— Agence France-Presse (@afpfr) June 17, 2018
Un ADN inconnu
Et si Neil Gemmel parvient à isoler une trace inconnue d’ADN, il aura peut-être prouvé l’existence d’un nouvel animal. « Avec un demi-litre d’eau, nous pouvons obtenir un très bon catalogue de la vie dans le lac. Nous avons pensé que le Loch Ness est un excellent endroit pour mettre en valeur cette technologie », explique le scientifique de l’Université d’Otago.