Un Gilet jaune de 69 ans a été mis en garde à vue dans le Tarn-et-Garonne pour avoir inscrit sur sa camionnette le slogan “Flic suicidé, à moitié pardonné”.
« Flic suicidé, à moitié pardonné. » Un Gilet jaune a été mis en garde à vue à Caussade dans le Tarn-et-Garonne ce lundi 22 avril après avoir inscrit ce slogan sur sa camionnette, a révélé France Bleu Occitanie. L’homme de 69 ans paraîtra ce mardi devant le parquet de Montauban pour « outrage à personnes dépositaires d’autorité publique ».
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D’après France Bleu Occitanie, la gendarmerie a été prévenue par des passants choqués de lire cette inscription sur la camionnette. L’homme risque jusqu’à un an de prison.
« Tous les policiers sont des bâtards »
Cette inscription fait écho à d’autres tags découverts lundi matin sur les murs de la gendarmerie de Landivisiau dans le Finistère. En plus du même tag « Flic suicidé à moitié pardonné », les gendarmes ont pu lire sur leur façade « suicidez-vous » et « acab » (un acronyme signifiant « all cops are bastards », « tous les policiers sont des bâtards » en français, ndlr). Le parquet de Brest a ouvert une enquête pour « dégradation de biens publics » et « outrage à personnes dépositaires d’autorité publique ». Christophe Castaner a qualifié ces faits d’une « extrême gravité » sur Twitter.
Ces faits sont d’une extrême gravité.
Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la Justice.
J’y veillerai.
Indéfectible soutien à nos policiers et gendarmes à qui nous devons -tous- respect et gratitude.https://t.co/am8sjVGMYm— Christophe Castaner (@CCastaner) April 22, 2019
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour des faits similaires qui se sont déroulés pendant la 23e manifestation des Gilets jaunes de samedi 20 avril. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des manifestants crier « suicidez-vous » à des forces de l’ordre. David Michaux, secrétaire national CRS du syndicat UNSA-Police, a dénoncé sur franceinfo des propos « inadmissibles » en rappelant que le taux de suicide chez les forces de l’ordre était très haut. Depuis le début de l’année, 28 membres des forces de l’ordre se sont suicidées, rapporte franceinfo.
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