Alors que la Fête du court métrage 2020 se clôture demain, la rédaction vous fait découvrir deux magnifiques courts métrages qui méritent le coup d’œil.
Pauline Asservie de Charline Bourgeois-Tacquet (2018, 24min)
“Pauline n’a aucune nouvelle de Bruce, l’homme marié avec lequel elle a une histoire. En vacances à la campagne avec son amie Violette, elle va passer tout le séjour à attendre un texto. En expérimentant les mille et une phases de l’obsession amoureuse”, décrit le synopsis de Pauline Asservie. Projeté à la semaine de la critique à Cannes en 2018, ce film réalisé par Charline Bourgeois-Tacquet met en scène Pauline, jouée par Anaïs Demoustier, une trentenaire hyperjalouse et sapiophile.
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Mais cette comédie sur l’aliénation amoureuse est avant tout une critique de l’ère de l’hyperconnexion, comme la réalisatrice l’explique d’ailleurs dans un entretien accordé à Télérama : “J’avais aussi envie de me moquer de la place que prend dans nos vies le téléphone portable, de la manière dont un simple SMS peut nous rendre fous, en donnant lieu à de véritables délires interprétatifs.” Un court-métrage réaliste et pétillant, à regarder rapidement.
https://www.youtube.com/watch?v=vXirKyQmx8s&feature=youtu.be
Sur place de Justine Triet (2007, 26min)
Le synopsis du festival décrit l’œuvre ainsi : “Filmé entre la foule et la hauteur d’une fenêtre voisine, Sur place cueille les ballets des corps dans une scène de foule où la violence éclate. En accumulant les points de vue, sur l’individu, sur le groupe, sur la masse, le film tente de tirer de l’événement télévisuel une appréhension plus nuancée, plus trouble.” Ce documentaire a été tourné en 2006 pendant une manifestation contre le Contrat première embauche (CPE), place d’Italie, à Paris. Chaotique et absurde, le film réussit à capturer, chez les protagonistes, une dimension de lutte collective mais aussi de combat personnel.
https://www.youtube.com/watch?v=RV6ea8Uys-s&feature=youtu.be
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