Une nouvelle série teen prouve que le genre a encore de beaux restes.
Faut-il absolument avoir 15 ans pour regarder une série ado ? Heureusement, pas tout à fait. On peut avoir un peu, voire beaucoup plus et plonger dans Riverdale, nouveau teen drama de la chaîne CW, que Netflix distribue en France chaque vendredi. On peut même profiter de ce recul pour jouer au jeu des références, qui vont de Twin Peaks, Pretty Little Liars, Newport Beach, Glee, Dawson, Gossip Girl à Beverly Hills.
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Soit un imaginaire mêlant les années 1990 et 2000 avec brio, autour d’un mystère central : la mort d’un adolescent, jamais revenu d’une escapade en barque avec sa sœur jumelle, dans une petite ville américaine tranquille.
Crises de nerfs stylées
Ultra connotée, 100 % pop dans sa manière d’embrasser les clichés (la cheerleader, le footballeur, le jeune gay outé) tout en les croquant, Riverdale montre dès son pilote les promesses d’une addiction à ses crises de nerfs stylées et à ses secrets vénéneux.
Surtout, on y devine une vraie charge émotive à travers les parents un peu fatigués joués par deux icônes d’un passé pas si lointain : Mädchen Amick (Twin Peaks) vérifiant que sa fille n’a pas oublié son Adderall, psychostimulant sur ordonnance de la famille des amphétamines, mais aussi Luke Perry, oui, lui, le Dylan de Beverly Hills, tentant de raisonner son fils pour qu’il reprenne l’entreprise familiale. L’adolescence a beau être éternelle sur nos écrans, elle se termine un jour ou l’autre pour tout le monde.
Riverdale saison 1 sur Netflix
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