En plein cœur du XIe arrondissement, le restaurant-épicerie « À l’Ombre » propose assiettes à partager, plats et cocktails tout droit venus du sud.
On dirait le sud. Loin de vouloir reprendre le titre culte de Nino Ferrer, ce constat est indéniable au 10 rue de la Folie-Méricourt. En mars dernier, Lucie Briglia et Marion Seiler – toutes les deux originaires de Hyères et amies depuis plus de vingt ans – décident d’importer les saveurs de leur région d’origine à Paris. Bilan des courses : un restaurant-épicerie composé d’une table d’hôte, d’un espace bar, et de plus de 60 références des meilleurs producteurs de la région.
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Un mois sur les routes du sud à la recherche des meilleurs producteurs
Une fois franchie la porte de l’ancienne boulangerie qui abrite les lieux – dont la façade est gardée intacte – les larges étagères en bois remplies de produits sautent aux yeux. Pour dégoter ces perles provençales, elles ont passé plus d’un mois à arpenter les routes des Alpes de Haute Provence, des Alpes Maritimes, des Bouches du Rhône, des Hautes Alpes, du Var et du Vaucluse afin de dénicher les meilleures perles. A la clé, plusieurs coups de cœurs tels que le confit de romarin du Clos de Laure – maître artisan dans les Alpes-Maritime – les chips de socca du chef Niçois Luc Salsedo ou encore les calissons au pastis de la confiserie d’Entrecasteaux. Et si leur butin se retrouve sur les étagères, il se déguste également dans les assiettes.
Pastis, tapenade et saucisson des Alpes
La recommandation : partager des assiettes (deux à trois portions par personne), à l’image de la convivialité des apéros du sud de la France. Au choix : la fameuse secca d’entrevaux, star de la carte au style de carpaccio avec tomme de Provence et zestes d’oranges (12 €), le duo de tapenades noire et verte (8 €), le saucisson des Alpes de Haute Provence (6 €) ou encore la célèbre pissaladière venue de Nice (7 €).
Côté plats, deux jolies propositions se partagent la carte : la poitrine de porc et artichauts en barigoule (14 €) ou les palourdes et riz rouge de Camargue, cuisinées au vin blanc et jus de poissons de roche (16 €). Pour terminer sur une touche sucrée, la tarte tropézienne remporte la palme du meilleur dessert (9 €).
Côté boissons, la carte propose les incontournables pastagas, la liqueur de citron de Menton ainsi que plusieurs apéritifs et cocktails. Parmi ces derniers, mention spéciale au Rinquinquin (rinquinquin, gin, jus de pamplemousse, sirop de sucre de canne, jus de citron vert, 10 €), au Lavandou (vodka, bitter lavande maison, lavande séchée, jus de pamplemousse, jus de citron vert, sirop de sucre de canne, 12 €) et au Côté obscur (ratafia de Marseille, Martini rouge, whisky, zeste d’orange, 10 €). On retrouve bien évidemment pour la suite une sélection de bières micro-brassées – telle que celle des Îles d’Or – ou de vins bios.
Si la décoration peut sembler surfer sur les tendances actuellement en vogue dans le milieu culinaire parisien, avec végétation, luminaires en osier et tables en bois, l’emplacement se révèle idéal par sa luminosité et son coin bar. Petit bonus pour la cuisine semi-ouverte et la fleur de sel de Camargue disposée sur chaque table.
À l’Ombre,
10 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris
Ouvert du mardi au vendredi de 19 heures à minuit et le samedi de 12 heures à 15 heures puis de 19 heures à minuit.
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