Pour pallier le manque de végétation dans la ville de Paris, l’artiste de rue Gad Weil s’installe du 2 au 5 juin sur la Place de la République pour la parsemer de fleurs. Après ses installations éphémères sur les Champs Elysées et la Place Vendôme, l’artiste metteur-en-scène s’attaque aujourd’hui à un quartier plus populaire pour toucher un public plus large.
Les Parisiens ont souvent tendance à déplorer le peu de végétation dans la capitale. Pour pallier ce manque, l’artiste de rue et metteur en scène Gad Weil s’invite sur la Place de la République pour y installer un champ de fleurs de 20 000 m2, aux couleurs de la ville. Un an après son projet de végétalisation éphémère de la place Vendôme, Biodiversiterre, Gad Weil s’attaque à un quartier plus populaire pour sensibiliser et « toucher un public encore plus large ».
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Du 2 au 5 juin, les parisiens pourront profiter d’un cadre bucolique en plein coeur de la ville. Composée de huit tableaux vivants, cette installation aura pour objectif d’interroger le visiteur sur son rapport à la nature et à l’écologie tout en le familiarisant à l’économie social et solidaire ou à la permaculture urbaine. Des animaux de la ferme, lapins, poules et autres vaches seront répartis dans cet espace et un dauphin de sept mètres de long constitué à partir de bouteilles en plastique recyclées sera également installé.
[#Biodiversité????] Du 2 au 5 juin, c’est #BiodiversiTerre, place de la République ! Venez aussi découvrir le projet @happy_vallee dont nous sommes partenaire et qui vise à transformer l’A1 entre Roissy-Paris en une plaine agricole et urbaine sur 20 km ! ???? https://t.co/vQrxnQzyKX
— EuropaCity ????⚽️ (@EuropaCity) 24 mai 2018
Une prise de conscience collective
« Il s’agit dans cette période de mutation de la vie collective de montrer l’élan qui nous porte avec plus de discernement dans notre rapport à la nature », explique Gad Weil sur le site du projet. Plus qu’une installation à portée esthétique, Biodiversiterre cristallise l’ensemble des enjeux environnementaux qui traverse notre époque tout en instituant une dimension pédagogique en revenant sur les parcours de professionnels oeuvrant à cultiver et protéger les campagnes et autres espaces urbains végétalisés. « Cette mise en scène est un acte politique et pédagogique qui vise à recréer un lien entre les citadin et la nature » a expliqué l’artiste au journal Le Parisien.
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