Pour son premier long-métrage, François Damiens se hisse à la première place du box-office. Réalisé en caméras cachées (le genre qui l’a popularisé), « Mon Ket » domine ainsi les autres comédies françaises de la semaine. Sans Marvel ou « Star Wars » à l’horizon, ces dernières se partagent le reste du gâteau.
Avant de jouer chez Romain Gravas (Le Monde est à toi), François Damiens est revenu à la caméra cachée le temps d’un long-métrage, son tout premier. Ce dispositif où il excelle l’a révélé au grand public et l’a rendu extrêmement populaire. Ce passage au format long a réussi à attiser la curiosité des spectateurs.
Car avec ses 28 469 entrées pour ses 354 copies, Mon Ket réalise le meilleur démarrage de la semaine. Atteignant la bonne moyenne de 80 tickets vendus par copie, il s’installe tranquillement à la tête du box-office. À l’affiche de plusieurs succès populaires (dont La Famille Bélier qui a fini son exploitation avec plus de 7 millions de spectateurs), François Damiens parvient, avec son premier long-métrage, à fédérer une large audience simplement sur la promesse du genre qui l’a fait connaître (les caméras cachées).
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Les comédies françaises se bousculent
Sans Marvel et autres Star Wars à l’horizon cette semaine, les comédies made in France se bousculent au box-office. Derrière Mon Ket, Demi-sœurs et Je vais mieux sont au coude-à-coude. Réalisé par Saphia Azzeddine et François-Régie Jeanne, Demi-sœurs attire 16 833 spectateurs pour 252 (soit la moyenne de 67 entrées par copie). Porté par un trio de tête féminin (Charlotte Gabris, Alice David et Sabrina Ouazani), le film accède à la deuxième place du podium et prouve la popularité de la comédie « girly » (les bons démarrages de Larguées et Comme des garçons).
Une tendance qui n’efface pas l’engouement suscité par des franchouillardises. Ainsi, Je vais mieux de Jean-Pierre Améris génère la meilleure moyenne de la semaine avec ses 85 entrées par copie (soit 16 759 spectateurs pour 197 copies). Le film raconte les problèmes existentiels d’un quinquagénaire (joué par Eric Elmosnino) qui s’interroge sur les racines de son mal de dos : est-ce à cause de son travail, de sa femme, de sa famille … ? S’il se fraye une importante part du gâteau cette semaine, Jean-Pierre Améris est loin des 57 948 entrées (pour 320 copies) d’Une famille à louer, son précédent long-métrage qui terminait son exploitation avec 744 604 spectateurs. Pour le moment, son plus gros succès reste Les émotifs anonymes (2010) qui dépassait le million d’entrées.
Légèrement derrière, L’extraordinaire voyage du Fakir du québécois Ken Scott totalise 14 581 entrées pour 359 ce qui donne la moyenne décevante de 41 entrées par copie. Adapté du best-seller de Romain Puértolas, il n’atteint pas le succès de Starbuck (2012), l’autre film de Ken Scott sorti en France. Celui-ci commençait sa carrière avec 25 339 spectateurs pour l’achever avec l’excellent score de 464 383 entrées.