Ce dimanche 8 mars, au moins 60 000 manifestant·es ont marché à Paris pour célébrer la journée internationale des droits des femmes.
« On se lève et on se casse », « La honte », « Moins de patriarcat, plus de Céline Sciamma »… De la place d’Italie à celle de République, la manifestation parisienne a rassemblé plus de 60 000 personnes selon les organisatrices.
La cérémonie (désastreuse) des César du 28 février dernier a été marquée par la célébration du cinéaste Roman Polanski et de son film J’accuse. A l’annonce de sa remise de prix en tant que meilleur réalisateur, la comédienne Adèle Haenel avait quitté la salle en criant « La honte ! ». D’autres personnalités, dont Céline Sciamma (la réalisatrice de Portrait d’une jeune fille en feu) l’avaient alors suivie. Deux jours après, la romancière Virginie Despentes publiait dans Libération un texte puissant contre la société patriarcale. « On se lève, on se casse », écrivait-elle. Des gestes et des mots qui n’ont pas manqué d’inspirer les manifestant·es réuni·es à Paris ce dimanche 8 mars. Florilège des plus beaux mots d’amour adressés à Adèle Haenel, Céline Sciamma, Aïssa Maiga et Virginie Despentes.
« Moins de patriarcat plus de Céline Sciamma »
« Moi aussi J’accuse »
« On se lève, on se casse. On gueule, on vous emmerde »
Une proposition de remaniement gouvernemental
« Moins de patriarcat, plus d’Aïssa Maiga »
« On se lève, et on se barre »
« Adèle Haenel présidente » (Emmanuel Macron likes this)
« César de la honte »
« Jeunes filles en feu partout, justice nulle part »
Adèle Haenel aux César
« C’est terminé. On se lève, on secasse. On gueule, on vous emmerde »
« Nous sommes les jeunes filles en feu »
« A la guerrière toutes »
« Adèle présidente »
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