C’est chez lui, dans le minuscule studio new-yorkais de Transpoterraum, que les Strokes ont enregistré leur première maquette. Il produira leur premier album, sera ensuite délaissé au profit de Nigel Godrich, puis piteusement rappelé au chevet d’un second album en crise. Entre-temps, ce rescapé du grunge de Seattle avait émigré à Londres, où il a […]
C’est chez lui, dans le minuscule studio new-yorkais de Transpoterraum, que les Strokes ont enregistré leur première maquette. Il produira leur premier album, sera ensuite délaissé au profit de Nigel Godrich, puis piteusement rappelé au chevet d’un second album en crise. Entre-temps, ce rescapé du grunge de Seattle avait émigré à Londres, où il a produit les Gallois de Moonies.
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De ses voyages et rencontres, Gordon Raphael publie aujourd’hui le journal de bord : soit dix-huit collaborations avec neuf groupes du monde entier, partageant tous un amour palpable pour la guitare racée ? et trop référencée. Car des faussaires new-yorkais Astrojet aux pénibles Londoniens grunge de Dune, c’est dans la cire des chapelles du rock’n’roll que s’inscrivent trop souvent ces chansons. Heureusement, la morgue et lœurgence des New-Yorkais Soundtrak ou la folie inquiétante des Espagnols The Satellites sauvent cette compilation d’un passéisme poisseux et d’une fascination épuisante pour le rock junkie. Visiblement, Gordon Raphael ne croise pas des Strokes tous les jours.
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