Après des mois de silence radio, Domino de Brian De Palma trouve enfin son chemin sur les écrans américains.
Ayant souffert d’une production difficile, jugée « horrible » par son auteur, Domino était pourtant pressenti pour signaler le grand retour de Brian De Palma, sept ans après Passion. Cependant, son absence dans les sélections de festivals (à commencer par Cannes) a fait disparaître le projet de la circulation… jusqu’à maintenant. En effet, le journaliste Chris Evangelista (SlashFilm) a annoncé sur son Twitter le 21 mars que le long-métrage serait finalement distribué par Saban Films, qui le sortirait en salles et en VOD le 31 mai 2019 aux États-Unis. Aucune information n’a pour l’instant été communiquée sur une potentielle exploitation en France.
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Brian De Palma's DOMINO is finally being released: In theaters and on VOD May 31, 2019. pic.twitter.com/rFZ8rSn1y1
— Chris Evangelista (@cevangelista413) March 21, 2019
De Palma sort de l’impasse
A l’instar de Passion, Domino est une co-production européenne. Le vieux continent semble de plus en plus intéresser des cinéastes reconnus, en quête d’une liberté qu’ils ne peuvent pas nécessairement trouver ailleurs (on pense notamment à Paul Verhoeven). Par ailleurs, Brian De Palma profite de cette possibilité pour s’inscrire dans une actualité brûlante. Le film raconte la quête vengeresse d’un policier de Copenhague (Nikolaj Coster-Waldau, le Jaimie Lannister de Game of Thrones), bien décidé à traquer l’homme qui a tué son coéquipier, au cœur d’une Europe menacée par le terrorisme. Ce pitch alléchant, promettant théories du complot et autres retournements de situation, paraît parfaitement adapté au réalisateur de Mission : Impossible et à ses inspirations hitchcockiennes. Reste à savoir si le long-métrage, visiblement sous-produit, permettra à De Palma de s’exprimer dans toute la puissance de son formalisme.
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