Aussi bizarre que trippy, le franco-hollandais installé à Londres nous livre son nouvel album. Critique et écoute.
On fera une pause dans la dématérialisation de la musique pour se perdre dans les illustrations de Fräneck, qui ornent ce magnifique objet pop. Bizarres et trippy, elles accompagnent parfaitement cette musique libérée des codes et usages, pour laquelle on parlera, faute d’un mieux, d’un psychédélisme de shaman chamarré, qui relierait XTC à Os Mutantes.Une musique d’évasion et de voyages émerveillés, à l’image de son créateur nomade qui, depuis quatre albums – dont celui-ci consisterait en un bilan des fugues –, danse avec agilité sur les frontières, en les narguant narquois.
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