Au programme, douze concerts comme autant de réjouissances scéniques pour électriser la scène de la Gaîté Lyrique.
Jeudi 5 mars
Joesef (19 h 45-20 h 15)
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En ouverture des Inrocks Festival, c’est une petite brise venue tout droit d’Ecosse pour donner quelques frissons. Avec sa voix soul, ce jeune songwriter de Glasgow a fait paraître à l’automne Play Me Something Nice, un premier maxi qui, outre-Manche, en a fait le chouchou de la BBC. Impatiemment attendu, Joesef donnera son tout premier concert en France.
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Gystere (20 h 30-21 h)
Nouveau phénomène du paysage musical d’ici, Gystere mêle des influences jazz, funk et prog, avec une force d’évocation sidérante, empreinte de Blaxploitation et d’afrofuturisme. Son premier ep, WOMXN / Time Machine (2019), montre l’étendue de son savoir-faire mélodique et de sa poésie. Gystere et ses musiciens rythmeront la fête en lui insufflant groove et audace, à grands coups de breaks et d’harmonies puissantes.
Charlotte Adigéry (21 h 15-21 h 40)
La Gantoise d’origine antillaise a deux noms comme autant d’identités : WWWater et Charlotte Adigéry, son état civil. Son dernier ep, Zandoli (2019), offrait courbes et cursives infusées de house, techno, r’n’b, musique caribéenne, electronica, trip-hop, gwoka (genre musical percussif guadeloupéen), sous influence Neneh Cherry et Santigold. Signée sur Deewee, le label de Soulwax, Charlotte Adigéry interprète des textes barrés en anglais et créole, évoquant un gecko, des désirs SM, sa passion pour les perruques. En live, le résultat est explosif.
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Chassol (22 h 30-23 h 30)
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Vendredi 6 mars
Quinzequinze (19 h 30-20 h)
Organisme polymorphe ou monstre à cinq têtes, le collectif Quinzequinze s’apprête à tout dévorer. Après sept ans de bidouillages, le collectif a enfin trouvé le son qu’il cherchait : les récits en tahitien du dieu Ta’aroa se parent de compositions modernes inspirées par le trip-hop et le post-dubstep venus d’Angleterre. Véritables explorateurs chérissant les morceaux aventureux de Jai Paul, les cinq têtes pensantes de Quinzequinze naviguent à vue entre rythmiques tahitiennes, latines, musique électronique et incartades r’n’b.
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Working Men’s Club (20 h 20-20 h 50)
C’est le nouveau groupe de post-punk bien énervé du nord de l’Angleterre. Avec seulement trois singles à leur actif, ces jeunes loups d’à peine 20 ans se sont imposés comme de grands espoirs du rock britannique. Sous l’aile du label londonien Heavenly, la bande de Sydney Minsky-Sargeant, leader et chanteur rebelle à la voix grave, promet un album pour 2020 et une sacrée performance sur une grande scène parisienne.
MNQNS (21 h 10-21 h 50)
Trop de guitare… ne tuera jamais la guitare. Les cordes hennissent sur les rythmes effrénés de MNNQNS, des Rouennais audacieux capables d’aborder tous les styles, du post-punk au rock psyché, en passant par la pop. Leur premier album, Body Negative (2019), a fait l’effet d’une bombe dans le paysage français. De quoi bien se défouler dans une salle qui promet d’être bouillante.
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Warmduscher (22 h 15-23 h 15)
Ces sales gosses de Warmduscher, parmi les plus turbulents de la scène rock made in UK, viendront défendre leur troisième album Tainted Lunch (2019), produit par l’incontournable Dan Carey (Franz Ferdinand, SQUID, black midi, Fontaines D.C.). Ces cousins de Fat White Family et autres Insecure Men devraient, selon les bookmakers, transformer la Gaîté Lyrique en un joyeux bordel.
Samedi 7 mars
James Righton (19 h 30-20 h)
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Mauvais Œil (20 h 10-20 h 50)
Deux ans après un passage remarqué en showcase des Inrocks Festival 2018, voici Mauvais Œil sur la grande scène de la Gaîté Lyrique. Sous cet alias qui rappellera à certain·es un album de Lunatic, Mauvais Œil explore une surf music orientalisante, portée par le charisme de Sarah Benabdallah (déjà croisée dans La Femme) et sa voix à la Natacha Atlas/Oum Kalsoum. Signé chez Entreprise (Fishbach, Voyou, Bagarre), qui a édité son ep Nuits de velours (2019), le tandem n’est jamais meilleur qu’en live.
Lou Doillon (21 h 15-22 h 15)
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Bamao Yendé (22 h 40-23 h 15)
William Essef, plus connu sous le nom de Bamao Yendé, est un activiste de la fête. A la tête de l’indispensable Fédération du Boukan, il retourne la nuit parisienne à grands coups de soirées pleines à craquer, où toute les sensibilités electro hybrides sont à l’œuvre : du funk, du hip-hop, de l’afrobeat. En attendant la première compilation de son collectif, il sera avec toute sa clique pour une clôture du festival qui s’annonce d’ores et déjà brûlante.
Concert Les Inrocks Festival du 5 au 7 mars, Paris (La Gaîté Lyrique)
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