Lundi 18 mars, le tristement célèbre prédicateur suisse, toujours en examen pour viol et assigné à un contrôle judiciaire, s’est invité dans une réunion publique sur les violences faites aux femmes, à Saint-Denis.
Mis en examen pour viol dans deux dossiers, Tariq Ramadan a jugé bon, ce lundi 18 mars, de s’inviter dans une conférence « contre les violences faites aux femmes au quotidien » organisée à Saint-Denis, ville où il se serait installé depuis sa libération conditionnelle.
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« Une provocation » de la part de l’islamologue
Sonia Pignot, l’élue chargée de l’animation du débat qui s’est déroulé en présence de Danièle Obono et de Françoise Vergès, a exprimé son « dégout » face à la situation au JDD. Madjid Messaoudène, militant décolonial et conseiller municipal en charge de l’égalité et des droits des femmes à la mairie de Saint-Denis, explique, toujours au JDD : « Il lui a été demandé 30 fois de partir. Sa présence gênait, elle était inconvenante. C’est une provocation de sa part, mais on ne pouvait pas le forcer à quitter la salle et il n’y avait pas de filtrage à l’entrée ».
Tariq Ramadan s'invite à une réunion sur les violences faites aux femmes : on vous raconte la soirée https://t.co/YNUA4BUIxT pic.twitter.com/3Bnhh3qWH3
— Anne-Charlotte Dusseaulx (@AnneChDusseaulx) March 19, 2019
Plusieurs accusations de viol à son encontre
Tariq Ramadan est actuellement mis en examen pour « viol » et « viol sur personne vulnérable ». Au moins trois femmes auraient porté plainte contre lui. Après dix mois de détention, il avait été libéré et placé sous contrôle judicaire en novembre 2018. Face aux indignations du public et de l’équipe organisatrice hier soir, sa fille, présente à ses côtés, a tenu à le défendre, d’après Madjid Messaoudène, rappelant que l’enquête était toujours en cours.
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