Ce lundi 18 mars au matin, deux jours après avoir annoncé son retrait temporaire de France Inter et de France Télévisions, la journaliste revient sur sa décision.
« Ce n’est pas une sanction, c’est ma décision » Ce lundi 18 mars au matin, Léa Salamé est revenue sur sa décision de quitter temporairement le 7/9 de France Inter et L’Emission politique (France 2) alors que son compagnon, Raphaël Glucksmann, est désormais en campagne pour les européennes.
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.@LeaSalame se retire provisoirement de l'antenne de France Inter : "Ce n'est pas une sanction, c'est ma décision" #le79Inter #européennes2019 pic.twitter.com/cWuCwFl8cK
— France Inter (@franceinter) March 18, 2019
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Elle a avant tout tenu à préciser qu’il s’agissait d’une décision personnelle : « Cette décision est la mienne, en accord avec ma direction. Ce n’est pas une sanction » a-t-elle déclaré avant d’évoquer une longue conversations avec « ses patronnes ». Laurence Bloch, la directrice de France Inter, avait d’ailleurs manifesté son soutien à la journaliste vendredi dernier sur Twitter.
Une réponse à ses détracteurs
Celle qui fascine autant qu’elle agace réalise aussi un certain travail d’introspection : « ma profession de journaliste n’a jamais été aussi critiquée, attaquée, vilipendée » a-t-elle déclaré ce matin.
Alors, pour répondre aux attaques passées et anticiper celles de demain, elle a tenu à se justifier : « Nous vivons à l’ère du soupçon, largement relayé par les réseaux sociaux, et je ne veux pas prendre le risque d’être instrumentalisée pour l’abîmer davantage. Aussi parce que les périodes de campagne sont particulièrement sensibles et inflammables : je ne veux pas que dans cette période-là on me reproche une quelconque collusion ou partialité. »
Une avalanche de critiques sur la toile
Depuis vendredi 15 mars, Léa Salamé doit faire face à de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Audray Pulvar a notamment déclaré sur Twitter : « En 2019, en France, on continue de reprocher à une femme les opinions politiques de son compagnon. Nous, pauvres petites choses si influençables, incapables de discernement ? Cette mise à l’écart de Léa Salamé est injuste et injustifiée » L’ancienne présentatrice du 19/20 avait dû renoncer à son poste en mai 2012 alors que son compagnon de l’époque Arnaud Montebourg venait d’entrer au gouvernement.
En 2019, en France, on continue de reprocher à une femme les opinions politiques de son compagnon. Nous, pauvres petites choses si influençables, incapables de discernement ? Cette mise à l’ecart de @LeaSalame est injuste et injustifiée. https://t.co/v3Q6luzKdB
— Audrey PULVAR (@AudreyPulvar) March 15, 2019
Plus encore que la décision de la journaliste, c’est le couple politico-médiatique qui est sujet aux attaques. Sur Twitter, les réactions n’ont pas tardé à pleuvoir, dénonçant, entre autres, un coup de com’ pour Place Publique, le mouvement fondé par Raphaël Glucksmann.
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