Enième déclinaison animée du manga culte, aussi laide que peu inspirée.
Trente-cinq ans après sa création, la saga archi-culte d’Akira Toriyama – dont la dernière série animée en date, Dragon Ball Super, fait l’objet d’une diffusion française depuis 2017 – revient sur le devant de la scène à l’occasion de la sortie d’un nouveau long métrage d’animation. Des films Dragon Ball, la saga trentenaire ena livré un paquet depuis 1986, pour la plupart parus en direct to video dans nos contrées.
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La sortie dans les salles françaises de ce Dragon Ball Super : Broly, précédée d’une campagne promotionnelle musclée, serait due au retour d’Akira Toriyama himself à l’écriture du scénario. Pourtant, l’implication du dessinateur prodige – qu’on dit depuis plusieurs années lassé par sa propre œuvre, devenue vampirisante – serait au final plus que limitée, servant d’argument marketing pour refourguer aux fans ce long-métrage indigent, loin de la qualité des séries télévisées de 1986 et de 1989.
Dragon Ball Super : Broly revient sur l’origin story du personnage éponyme, Super Saiyan supposément légendaire apparu pour la première fois dans un film de 1993. Au terme d’un prologue revenant sur la destruction de la planète Vegeta, monde natal des Saiyan, on retrouve Son Goku et ses amis aux cheveux en pétard, forcés de reprendre du service pour contrer Broly, enrôlé par l’increvable Freezer, l’un des vilains cultes de la saga. Visuellement très laid, cet énième film d’animation se décline en une interminable baston, où la valeur se juge à la puissance, et à qui infligera la plus grosse mandale. Dragon Ball pas super du tout.
Dragon Ball Super : Broly de Tatsuya Nagamine (Jap., 2018, 1 h 40)
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