Il avait notamment produit l’album Screamadelica de Primal Scream.
Andrew Weatherall est mort à 56 ans ce lundi 17 février, des suites d’une embolie pulmonaire. Il avait notamment produit le troisième album de Primal Scream, Screamadelica, sorti en 1991.
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The Guardian rapporte le communiqué de son management, stipulant : “Nous sommes profondément attristés d’annoncer qu’Andrew Weatherall, le célèbre DJ et musicien, est mort tôt en ce matin du lundi 17 février 2020, à l’hôpital Whipps Cross de Londres. La cause du décès est une embolie pulmonaire. Il était traité à l’hôpital, mais malheureusement, le caillot de sang a atteint son cœur. Sa mort fut rapide et paisible.”
Acid house
Weatherall était l’un des grands noms du mouvement d’acid house, célèbre notamment à la fin des années 80. Il était le fondateur du groupe Sabres of Paradise et, plus tard, du duo Two Lone Swordsmen, qu’il assurait avec Keith Tenniswood. Mais il était surtout reconnu pour son travail de producteur sur le grand album Screamadelica de Primal Scream, un des disques les plus importants des années 90.
En tant que DJ, il avait remixé des artistes tels que Björk, My Bloody Valentine, New Order (pour le titre World in Motion, hymne officiel de l’équipe anglaise pour la Coupe du Monde de football en Italie, en 1990), les Chemical Brothers et bien d’autres. Il avait retrouvé Primal Scream en 2002 afin de coproduire le septième album du groupe, Evil Heart.
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“C’est assez vampirique d’être DJ”
The Guardian rappelle également qu’en interview, en 2016, Weatherall parlait de son métier de DJ en ces termes : “C’est assez vampirique, d’être DJ. Tu n’auras plus jamais ce sentiment d’entendre ce disque pour la première fois, mais si tu regardes dans les yeux de quelqu’un qui l’écoute pour la première fois, c’est un superbe sentiment que tu ressens à travers l’autre. Mais ce n’est pas égoïste. Je crois que je n’ai jamais perdu ce truc de quand j’avais 12 ans et que j’invitais mes potes chez moi. Ils couchaient tous avec des filles et j’étais là, à dire ‘Nan, écoute cette face B’.”
Peu sur le devant de la scène et bien plus reconnu en tant qu’homme de l’ombre derrière de beaux et gros projets, Andrew Weatherall sera regretté de beaucoup dans l’industrie musicale.
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