Notre sélection hebdomadaire de spectacles à ne pas louper cette semaine.
I Was Looking at the Ceiling and Then I Saw the Sky, de John Adams
Entre opéra et comédie musicale, I Was Looking at the Ceiling and Then I Saw the Sky, de John Adams fut créé en 1995 dans la mise en scène de Peter Sellars et suit le parcours de sept personnages, jeunes et d’origines différentes, dont les destins basculent à la suite d’un séisme. L’action se déroule à Los Angeles et le drame social se double d’une histoire d’amour tout au long de la vingtaine de numéros écrits par la poétesse June Jordan. Pour cette production de l’Opéra de Lyon présentée du 13 au 23 février au Théâtre de la Croix-Rousse, la direction musicale est confiée à Vincent Renaud et la mise en scène à Eugen Jebeleanu, auteur et metteur en scène roumain qui s’intéresse depuis ses débuts en 2010 aux questions de société et interroge les notions de normes sociales, d’identité et de liberté.
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La Carpe et le lapin, de et avec Catherine Frot et Vincent Dedienne
Que concoctent-ils donc ? Certes, ils râperaient des carottes pour en farcir une carpe qu’on irait ventre à terre voir ça de plus près. Toujours est-il que le spectacle créé et interprété par Catherine Frot et Vincent Dedienne au Théâtre de la Porte Saint-Martin à partir du 14 février est avare en informations. Tout juste savons-nous qu’il s’agit d’un cadavre exquis, ce qui par déduction, nous éloigne déjà d’une possible nature morte. En tout cas, l’expression “la carpe et le lapin” censée désigner deux caractères opposés est peut-être une première piste….
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13 Tongues, chorégraphie de Cheng Tsung-lung
Créée en 1973, le Cloud Gate Dance Theater of Taiwan, est la plus ancienne compagnie de danse contemporaine en Asie. Au théâtre de Chaillot, son nouveau directeur artistique, Cheng Tsung-lung, signe la chorégraphie de 13 Tongues (du 12 au 15 février), l’histoire d’un conteur nommé Thirteen Tongues, un artiste de rue imitant les personnages de Bagka, son quartier de Taipei. Une pièce où le chorégraphe convoque ses souvenirs d’enfance, où les rites taoïstes se mêlent à l’atmosphère des rues de Bagka où il a grandi.
Experimenta, 10e Biennale Arts Sciences à Grenoble
Un salon, un forum, des spectacles : Experimenta, la 10e édition de la Biennale Arts Sciences ouvre ses portes à Grenoble du 11 au 21 février. Elle propose une trentaine d’installations artistiques, performances, ateliers, déambulations théâtrales et lectures. Thématique choisie : l’IA, l’intelligence artificielle. A voir, G5 de Rocio Berenguer, le premier sommet inter-espèces, Mû, le cirque électromagnétique de Simon Carrot, l’expérience collective Come, Give us a speech des Guêpes rouges, le plan concocté par Joël Maillard et Joëlle Fontannaz pour Quitter la terre ou encore Les Furtifs d’Alain Damasio par Frédéric Deslias. Sans oublier Le Grand Dégenrement de Blaise Merlin ou l’expédition scientifique du Collectif Invivo dans Céto.
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iCi, festival de La Passerelle à Saint-Brieuc
Tout nouveau, tout beau, le festival iCi (du 12 au 19 février à La Passerelle de Saint-Brieuc) entend effacer les frontières entre artistes et spectateurs et proclame que “la danse ne se contemple pas, elle se vit, le théâtre vient bousculer nos représentations du réel, la création artistique nourrit l’altérité, la rencontre, l’aléatoire, l’imprévu, la différence”. Coup d’envoi avec Accords Ouverts Dièse, une chorégraphie d’Ousseni Sako avec le musicien et interprète Hughes Germain. Une vingtaine de propositions, musicales, théâtrales et chorégraphiques, sont au programme ainsi que le Bal littéraire du Denisyak. A voir : Inging de Simon Tanguy, La chair a ses raisons de Mathieu Desseigne ou Wulverdinghe de Lucien Fradin.
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