A l’occasion de la sortie du nouveau notebook de MSI, le PS63 Modern, conçu pour les créateurs de contenus, nous sommes partis à la rencontre de Seezy, le beatmaker français le plus en vue du rap game.
De Vald à Damso en passant par Fianso, Ninho, Gradur, Niska… La majorité de la nouvelle vague du rap francophone a déjà fait appel à lui. Son nom ? Seezy. A seulement 21 ans, ce beatmaker est réputé dans le milieu du hip-hop. Depuis la chambre qu’il occupe toujours chez ses parents dans le 91, le jeune prodige se transforme en véritable machine à tubes grâce à du matos de compétition. Si ses prods sont aussi respectées, c’est bien sûr grâce à son savoir-faire et son talent, mais aussi grâce au notebook PS63 Modern de chez MSI. C’est parti pour la leçon de beatmaking en compagnie de Seezy !
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On te considère comme l’un des beatmakers les plus prometteurs du moment en France. Comment t’es-tu lancé dans l’aventure ?
J’ai démarré la musique il y a cinq ans. C’était à l’époque où Drake et toute la clique YMCMB ont explosé. Mon cousin aimait beaucoup tous ces artistes, il rappait à l’ancienne de son côté, alors il m’a dit : « Samuel, ça serait grave cool que tu fasses mes prods et moi je rappe dessus ». Il m’a initié à un logiciel pour démarrer et ensuite j’ai passé toute la soirée à essayer de faire des trucs avec. Bon… au départ j’étais nul, mais j’ai eu un déclic cette nuit-là. C’est grâce à mon cousin que cette passion est née. Ça c’est pour la partie beatmaking, mais avant ça, j’étais guitariste dans un groupe de metal (rires).
Qu’est-ce qui est essentiel dans le PC d’un beatmaker ?
L’une des choses les plus cruciales à mon avis, c’est le stockage. Il faut aussi qu’il soit puissant, qu’il y ait une bonne carte graphique, un bon processeur et surtout pas mal de RAM, c’est le plus important je pense. Quelque chose de léger, avec un écran large et c’est parfait pour moi.
Le talent c’est hyper important, mais il faut aussi travailler avec les meilleurs outils possibles. C’est quoi ton matos ?
J’utilise un MSI PS63 à la maison. Dedans j’ai une carte graphique NVIDIA® GeForce® GTX 1050 et un bon processeur i7. Pour la stabilité et le côté passe-partout, c’est bien d’avoir cet écran 15,6 pouces, il pèse moins de 2 kilos, tout en restant puissant. En plus de mon ordinateur pour faire de la musique, j’utilise un petit clavier, un LPK25, et j’ai un Beyer Dynamic DT 770 : un casque studio que tout le monde utilise, même chez Skyrock. Au niveau rapport qualité-prix, c’est incroyable. La carte son est aussi un outil important. Parce qu’en ajoutant des plug-in – des logiciels tiers qu’on ajoute dans le logiciel-même pour avoir des banques de son – le PC n’arrive pas trop à suivre quand on commence à mettre pas mal de sons. Il faut donc une carte son externe. J’ai opté pour une Apollo Twin, c’est la meilleure sur le marché. Après j’ai pas besoin de plus. Plein de tubes se sont faits juste avec un PC et des hauts parleurs.
Ado, il parait que tu jouais énormément à Warcraft. Tu penses que ton passé de gamer t’a aidé à apprivoiser l’usage de logiciels assez complexes comme ceux de MAO ?
Ooh la (rires)… Ouais j’avoue, totalement. Je vois le logiciel un peu comme un jeu vidéo. En fait quand je fais un truc, je me donne vraiment à fond. Par exemple Warcraft, ça fait plus de dix ans que j’y joue. Et c’est vrai que la prise en main au début n’est pas très facile, mais quand on est passionné et quand on le veut, ça va franchement super vite.
Tu es donc avant tout un passionné de jeux vidéo. Ça doit être pratique d’avoir un matos hyper performant pour faire une pause Warcraft entre deux prods, non ?
C’est clair ! Chez moi, sur le PS63 Modern, la carte graphique NVIDIA® GeForce® GTX 1050 est puissante. Cette carte, ajoutée à une capacité de stockage dingue et a 16Go de RAM, ça fait des ravages : je voulais vérifier s’il arrive à tourner Warcraft. Eh bin ouais ! Il le tourne très bien en haute qualité. Ça m’a franchement mis un peu sur le cul.
FL Studio est ton logiciel de prédilection pour créer de la musique. Pourquoi celui-ci et pas un autre ?
Dès le début je me suis mis sur Fruity Loops car c’est mon cousin qui me l’a montré. J’ai continué à l’utiliser car à l’époque j’étais très inspiré par Lex Luger, un beatmaker qui a travaillé pour Rick Ross, Waka Flocka et plein d’autres, tous ceux qui sont associés à la 808 Mafia. Je me suis beaucoup inspiré de tous ces nouveaux beatmakers qui travaillent sur FL Studio. J’ai essayé d’autres logiciels il y a un an ou deux, genre Ableton, mais franchement ça ne me plaît pas. FL je le connais par cœur. Et pour démarrer c’est incroyable, surtout quand on veut faire des prods rap. Après c’est vrai qu’il y a des logiciels qui sont plus spécialisés, en fonction du style de musique qu’on veut. Par exemple, Ableton c’est bien pour le live et pour l’électro, ce genre de choses.
Quelle est la production dont tu es le plus fier ?
Je dirais Vitrine que j’ai fait avec Damso et Vald. Au moment de la créer, j’étais dans un mood bizarre, mi-triste, mi-content, c’était assez étrange. Et puis de les voir les deux poser dessus, je ne m’y attendais vraiment pas du tout, ça a donné un sacré classique. Tout le monde m’en reparle et veut un nouveau Vitrine, sauf que le truc c’est qu’il n’y aura qu’un Vitrine.
L’avantage de travailler sur un ordinateur, c’est que tu peux bosser partout. C’est quoi ton endroit favori pour composer ?
Je préfère travailler dans ma chambre. Je suis un peu le geek par excellence, un peu associable sur les bords (rires). J’aime donc être tout seul, isolé, et faire mes musiques dans mon coin pour ensuite les présenter en studio. Mais quand je me sens bien avec un artiste, comme Vald par exemple, là je prends encore plus de plaisir à faire de la musique à plusieurs mains. J’aime bien travailler avec lui, directement chez lui ou en studio. Mais la majorité du temps c’est dans ma chambre ou parfois chez mes potes quand j’ai besoin de m’aérer.
Tu travailles sur le prochain album de Vald qui est prévu pour 2019. Toi et lui, c’est parti pour durer non ?
Au début il n’arrivait pas à me comprendre, il se disait : « C’est qui ce petit merdeux ? » (rires). Il n’arrivait pas à comprendre mes musiques en fait, parce que j’ai toujours été un peu américain dans la manière de faire mes musiques alors que lui était très inspiré par les artistes français. Forcément il ne comprenait pas trop mes placements de batterie, mes mélodies etc. Mais quand on a commencé à faire Xeu ensemble, il m’a dit qu’il avait enfin compris ma manière de fonctionner. A partir de là, on a commencé à se voir très souvent, à bosser sur l’album et on est devenus de très bons potes. Dans le même délire, il y a Skread et Orelsan. C’est mon objectif pour ma relation avec Vald. Le fait de pouvoir faire plusieurs albums ensemble et que les gens nous connaissent pour cette alchimie qu’on a.
Tu as bossé avec plein d’artistes du milieu rap, hip-hop et trap. Elargir ton champ de prods et bosser pour d’autres artistes en dehors de ces catégories, ça te tente ?
J’ai bossé pour quelqu’un de la variété, je veux pas dire qui parce que ça n’a pas abouti. J’ai eu des retours comme quoi ils avaient beaucoup aimé le morceau mais ce n’était pas dans l’optique du projet. Ça promet pour la suite malgré tout. Après j’avoue que je suis passé par tous les styles dans le beatmaking, je n’ai pas fait que du rap : j’ai fait du metal, de l’électro aussi. Par exemple, ça ne me dérangerait pas de travailler avec un mec de l’électro demain, un mec de la variété le lendemain, ou ensuite avec un artiste qui fait de la pop. Je suis ouvert à tout, j’aime tous les styles de musique.
Faire ton propre album et inviter tous les artistes que tu kiffes dessus, c’est un rêve pour toi ?
C’est vrai qu’il y a beaucoup de personnes qui me disent de le faire. Je pense que c’est encore trop tôt. Si je fais un album en commun, comme ça, avec plein d’artistes, je veux que des grosses moulas (rires). Que des gros noms : je veux un Vald, je veux un Fianso, je veux un Ninho, je veux un Lacrim même si ça va être compliqué, puis à côté un Moha La Squale… Des mecs qui sont bons dans ce qu’ils font et qui sont dans le coup. Les faire tous collaborer sur des morceaux sur lesquels on ne les attend pas, ça serait vraiment incroyable.
Tu aspires à quoi pour la suite ?
Mon objectif principal c’est de devenir producteur : c’est-à-dire avoir mes propres studios, signer mes propres artistes, monter mon propre label etc. Je ne l’ai pas encore atteint mais j’espère y arriver, je me donne trois ans. J’ai la fâcheuse habitude d’être impatient et de vouloir faire tout très vite. Après j’aimerais partir aux Etats-Unis, parce que je me sens un peu américain dans la production. Je pense que là-bas je pourrais bien cartonner, ça peut faire un bon truc. Pour la suite, faire encore de bes-tu et travailler encore avec Vald sur ses albums.
Et faire un détour au Canada pour produire le prochain album de Drake, non ?
Ah ouais (rires), c’est vrai que Drake c’est mon rêve. Mais bon ça me parait un peu compliqué. Il va falloir que je redouble d’efforts. Je pense pas que ce soit les prods qui manquent, c’est juste les contacts, c’est surtout ça. On sait jamais, on verra bien !
Quels conseils donnerais-tu aux beatmakers en herbe pour se lancer dans l’aventure et espérer réussir comme toi ?
Beaucoup me demandent comment j’ai commencé, comment je me suis fait connaître. Je dirais que c’est grâce à YouTube. J’ai commencé à mettre des vidéos dessus, on appelle ça des « type beats » qui sont des types d’instru d’un rappeur : par exemple Booba ou Kaaris. D’ailleurs, je me suis fait connaitre grâce à un type beat de Booba que j’avais mis en ligne, c’est comme ça que mon futur manager Mehdi m’a contacté. Si je n’avais jamais reçu ce coup de fil, je n’en serais pas là aujourd’hui. Ensuite, un autre conseil, c’est d’investir dans du bon matériel : entre sa taille passe-partout, son poids plume grâce à son design Max-Q, son autonomie de 16 heures et sa carte graphique NVIDIA® GeForce® GTX, le PS63 Modern est un super investissement pour tout jeune beatmaker qui débute. Avec ce genre de PC et FL Studio, on peut faire de la magie ! Et bien sûr, il faut redoubler d’efforts et travailler plus que les autres.
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