À l’occasion du « Star Wars Day », nous avons concocté un top subjectif des films de la franchise, du pire au meilleur.
Après de longues concertations et de débats belliqueux au sein de la rédaction, on a classé les 9 films Star Wars (la prélogie, Rogue One, la première trilogie, les deux de la nouvelle) du pire au meilleur. En attendant le spin-off consacré à Han Solo (Solo : A Star Wars Story) qui sera présenté en hors-compétition à Cannes, voici le résultat des décomptes, en toute subjectivité :
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9 – L’Attaque des clones (épisode 2, 2002)
8 – Le Réveil de la Force (épisode 7, 2015)
Premier opus d’une nouvelle trilogie commandée par Disney, Le Réveil de la Force s’inscrit dans la continuité du Retour du Jedi. Pour reprendre le mastodonte de George Lucas, les studios font appel à J.J Abrams et il faut dire qu’on ne pouvait imaginer meilleur candidat. Après avoir redoré le blason du tout aussi culte Star Trek, le cinéaste réussit à remanier subtilement l’univers de la saga. Fidèle et à la fois novateur, Le Réveil de la Force offre à la saga probablement deux de ses plus bouleversants personnages : le sombre Kylo Ren et l’apprentie jedi Rey.
7 – Les Derniers Jedi (épisode 8, 2017)
Ce huitième épisode est probablement celui qui aura déclenché le plus de remous au sein de la fanbase Star Wars. Passer après l’empreinte Abrams n’était pas chose facile et on imagine que Rian Johnson, aux commandes de ce huitième épisode, en avait parfaitement conscience. à l’inverse d’Abrams, Johnson met en place ici une surprenante déconstruction de la saga. Car ici, semble nous dire le cinéaste, la vieille génération – ni même le célèbre Luke Skywalker devenu un vieillard bougon – ne peut plus sauver le monde. Seuls ses héritiers, comme ce petit garçon sabre en bois à la main regardant les étoiles, pourront faire plier le Nouvel Ordre.
6 – La Menace fantôme (épisode 1, 1999)
Plus de quinze ans après Le Retour du Jedi, La Menace fantôme ouvre le bal d’une nouvelle trilogie, intégralement réalisée par George Lucas himself . Le premier épisode de la prélogie marque avant tout l’entrée d’une génération dans l’univers de Star Wars et de sa galaxie fort, fort lointaine. Malgré l’omniprésence agaçante de Jar Jar Binks et quelques autres boursouflures, le film présente plusieurs morceaux de bravoure. Il y a d’abord le personnage de Dark Maul, incarnation du mal à l’état brut. Mais surtout la fameuse course de Pod Racers. Il faudra attendre Mad Max : Fury Road de George Miller, autre remise en route d’une vieille saga, pour entendre à nouveau rugir la ferraille de manière aussi intense.
https://www.youtube.com/watch?v=bbY0ffM9QJs
5 – Rogue One : A Star Wars Story (2016)
Premier spin-off issu de la saga, Rogue One réussit assez miraculeusement à combiner hommage à l’univers créé par George Lucas tout en le modernisant brillamment. À cheval entre les deux premières trilogies, cet épisode réalisé par Gareth Edwards suit la mission suicide d’un commando afin de dérober les plans de l’Étoile de la Mort. L’un des épisodes les plus sombre et complexe de la saga qui prend tout son sens lors d’un final d’une grande beauté.
4 – Un nouvel espoir (épisode 4, 1977)
« Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… », c’est sur ce carton devenu culte que tout a commencé. Profondément inspiré par la mythologie grecque et la littérature médiévale, George Lucas pose les fondements de la mythique saga avec ce premier film. Sur la planète désertique de Tatooine, le jeune Luke Skywalker est appelé à rejoindre la rébellion et affronter l’Empire dirigé par le chevalier noir Vador. Si Un nouvel espoir n’a pas aussi bien résisté au temps que les opus suivants de la trilogie, cet épisode liminaire émerveille toujours autant notre galaxie.
3 – La Revanche des Sith (épisode 3, 2005)
Pas étonnant que l’opus suivant (mais réalisé, chronologiquement, en premier) s’intitule Un espoir nouveau tant celui-ci en bouche toutes les ouvertures. La Revanche des Sith est l’épisode pivot, celui par lequel tout bascule et tout recommence. Brinquebalé des deux côtés de la force, Anakin Skywalker rentre pour de bon dans le costume asphyxiant de Dark Vador qu’il ne quittera qu’à la toute fin de la saga. La mise en scène est également traversée par des forces contraires : une attirance pour la tragédie shakespearienne et un goût pour le feuilletonesque.
https://www.youtube.com/watch?v=Wx5BTKoXRRA
2 – Le Retour du Jedi (épisode 6, 1983)
Pour boucler sa première trilogie, George Lucas fait de nouveau appel, au scénario, à Lawrence Kasdan, son acolyte de L’Empire contre-attaque. L’absence de ce regard avisé sur l’écriture de la prélogie pourrait d’ailleurs en expliquer certaines lourdeurs scénaristiques, notamment au niveau des dialogues (Lucas a toujours été plus concepteur que créateur). Le Retour du Jedi regorge quant à lui de bifurcations narratives rondement menées. On pense par exemple aux aventures dans les forêts d’Endor avec les trépidants Ewoks ou encore à la libération de Han Solo des mains de Jabba le Hutt, batracien gluant et libidineux, et de sa créateur carnivore, le Rancor.
1 – L’Empire contre-attaque (épisode 5, 1980)
Deuxième épisode sorti sur les écrans, L’Empire contre-attaque façonne le mythe Star Wars. Au détour d’une réplique culte, dans laquelle le jeune Luke Skywalker apprend d’où il vient, la saga inscrit définitivement l’un de ses motifs clés. Celui d’une tragédie SF où conquête et soif de pouvoir ne sont que les résidus d’un amour blessé.
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