Avec son Stetson et ses chansons à fort accent américain, Peter Bruntnell a dû souvent passer près du goudron et des plumes dans la campagne anglaise, où un hasard géographique d’une ironie cinglante l’a fait grandir. On ne choisit pas son pays, mais on peut choisir sa famille : celle de Bruntnell sera résolument ancrée […]
Avec son Stetson et ses chansons à fort accent américain, Peter Bruntnell a dû souvent passer près du goudron et des plumes dans la campagne anglaise, où un hasard géographique d’une ironie cinglante l’a fait grandir. On ne choisit pas son pays, mais on peut choisir sa famille : celle de Bruntnell sera résolument ancrée à l’ouest, dans cette americana de tous ses fantasmes ? une fixation amorcée par la découverte du After the Gold Rush de Neil Young. De Uncle Tupelo à The Handsome Family, les plus sages artisans américains de cette écriture de bois, d’espace et de solitude sont devenus ses amis, ses compagnons de chevauchée.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Mais ses chansons mâles et adultes ont beau piétiner sans vergogne les pelouses immaculées du Devon du poids de leurs santiags texanes, Bruntnell n’est jamais un renégat : on n’échappe pas aussi facilement à une éducation anglaise, à cette aisance mélodique et à ce storytelling minutieux.
{"type":"Banniere-Basse"}