Ce 29 janvier, Netflix remet à l’honneur le genre du documentaire animalier en dévoilant sa nouvelle série Night on Earth. Ou quand la nature sauvage et la pointe de la technologie s’entremêlent pour donner à voir ce qu’il y a de plus merveilleux sur terre.
Une production à l’image de Netflix
Dans le sillage de Our Planet – la série documentaire illustrant la vie animale à travers la déforestation ou encore la surpêche -, Night on Earth met en lumière les activités nocturnes du règne animal et observe les interactions entre la faune et la flore, du crépuscule jusqu’à l’aube. Si National Geographic s’est imposé sur le marché du documentaire animalier, il n’a pas su – jusqu’à preuve du contraire – égaler les innovations technologiques du géant du streaming. Sur le média TBI, Bill Markham, le producteur de la série raconte la prouesse technique, “c’est la première fois que la technologie nous permet de faire toute une série sur ce que les animaux font la nuit”. A l’aide de deux caméras high-tech à faible luminosité capable de filmer en ultra-haute définition, en couleur et à la lumière de la lune ; ainsi qu’avec des caméras thermiques, l’équipe a pu capturer ces images révolutionnaires.
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Une expérience sensorielle
D’emblée, le spectateur est averti de ce monde “emplis de peur et de merveilles” qu’il s’apprête à rencontrer, plongée dans la face cachée des déserts péruviens et des savanes africaines. Sous sa couette, au fond de son lit, alors que l’humanité s’endort, un autre monde s’éveille furtivement. Et là y réside tout le plaisir de la série, observer l’inobservable sans qu’aucuns animales ne le remarquent. Plus réussi qu’un véritable safari au Kenya en pleine journée, Night on Earth dévoile des détails quasi-mystiques que même la science peine à observer. La série se rapproche presque d’une expérience sensorielle (si ce n’est du voyeurisme) où nous, spectateurs, serions tapis dans l’ombre scrutant ces espèces qui évoluent – pour la grande majorité – lorsque nous ne les regardons pas.
La relève d’Attenborough
Soyons honnêtes, si ont chéri autant ces documentaires, c’est en grande partie grâce à la voix off – légendaire – de David Attenborough notamment célèbre pour ses voix dans Planète Terre, Our Planet, Blue Planet, bref un adepte en la matière. L’actrice Samira Wiley – notamment célèbre pour ses rôles dans Orange is the New Black ou encore The Handmaid’s Tale – prend la relève d’Attenborough, et ce avec brio. Qui aurait cru que conter les aventures de félins et mammifères – dont les cris sont par nature rugissants – puisse être aussi silencieux ? En plus d’être instructive, la voix off de Samira Wiley nous donne presque une vibe asmr qui, sans se le cacher, n’est pas désagréable avant de s’endormir.
Incroyable #NightOnEarth ! La nature est magique, impressionnante, fascinante et effrayante en même temps. #Netflix pic.twitter.com/jR4Ho42cWq
— Charly (@Jude_Rigby) February 1, 2020
Une esthétique surprenante
Pour une série qui à pour spécificité de se dérouler après le coucher du soleil, la quantité de couleurs et de saturation est assez surprenante. Une première séquence entre deux scorpions en plein rituel d’accouplement les illumine par une lumière ultraviolette créant ainsi un effet de phosphorescence. Quel joli paradoxe pour une série qui, en faisait quasiment une ode à l’obscurité, se retrouve, grâce au concept de bioluminescence, à faire briller toutes formes de vie.
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