Dissous il y a quelques mois, le collectif new-yorkais Antipop Consortium continue à donner des nouvelles, plutôt bonnes, qui font regretter la mort prématurée du projet. Avant la débandade, le groupe (ici réduit au duo Beans et Priest) avait eu le temps d’enregistrer un album en compagnie du pianiste de free-jazz Matthew Shipp, pour le […]
Dissous il y a quelques mois, le collectif new-yorkais Antipop Consortium continue à donner des nouvelles, plutôt bonnes, qui font regretter la mort prématurée du projet. Avant la débandade, le groupe (ici réduit au duo Beans et Priest) avait eu le temps d’enregistrer un album en compagnie du pianiste de free-jazz Matthew Shipp, pour le label de ce dernier, spécialisé en collisions organiques entre jazz, musiques électroniques et hip-hop. Très vite, s’y installe un dialogue entre le groupe d’improvisateurs mené par Matthew Shipp et les machines d’Antipop Consortium. Lorsque Beans et Priest commencent à rimer, voltigeant au-dessus du piano de Shipp ou de la basse du vétéran William Parker, le disque transcende les deux genres dans lesquels il prend racine. Naît alors un disque habité par une pulsation qui rappelle l’énergie déployée par Antipop lors de ses concerts et qui ne transparaissait pas forcément sur les albums de studio.