Les prises de position politiques d’une écrivaine sèment la pagaille dans son entourage. Une carte postale italienne assez confuse.
Découvert avec All That I Love en 2011, le réalisateur polonais Jacek Borcuch rompt avec le ton léger de son premier long à travers ce film un peu lisse (oui, c’est beau, la Toscane), moralisateur, lourdingue dans sa mise en scène, qui met en avant une écrivaine polonaise (Krystyna Janda, grande actrice de Wajda époque Solidarnösc), installée en Toscane depuis le début des années 1980, et qui est devenue riche et célèbre – et refuse désormais de s’exprimer sur quoi que ce soit.
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Alors qu’elle va recevoir le prix Nobel de littérature, elle annonce publiquement qu’elle y renonce, clamant que l’attentat terroriste qui a eu lieu la veille à Rome est une “œuvre” d’art qui dénonce l’hypocrisie de l’Europe vis-à-vis des réfugiés venus d’Afrique.
Le problème, c’est qu’on comprend (mais n’est-ce pas une erreur ?) que cette subite passion politique lui est inspirée par sa liaison avec un jeune restaurateur égyptien. Tout devient assez confus, le film se perd dans des balades en Porsche décapotable sur fond de chansons de variétés italiennes…
Un soir en Toscane de Jacek Borcuch, avec Krystyna Janda, Kasia Smutniak, Vincent Riotta (Pol., E.-U., 2019, 1h36)
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