Cogérant de la maison parisienne indépendante Musiques Hybrides, Léonard de Léonard en est sûrement l’un des artistes les plus intéressants, expérimentant une électronique décalée, dans le même (non) sens qu’Olaf Hund, autre trublion du label. Courte suite de morceaux électroniques à mi-chemin entre la piste de danse boisée et le salon futuriste, Léonizer Fever possède […]
Cogérant de la maison parisienne indépendante Musiques Hybrides, Léonard de Léonard en est sûrement l’un des artistes les plus intéressants, expérimentant une électronique décalée, dans le même (non) sens qu’Olaf Hund, autre trublion du label. Courte suite de morceaux électroniques à mi-chemin entre la piste de danse boisée et le salon futuriste, Léonizer Fever possède l’humilité et la turbulence d’une récréation. Le disque semble avoir été improvisé en quelques heures, tant il conserve une pulsation presque naïve, toujours attendrissante, loin des albums électroniques stylisés à l’infini, charpentés jusqu’au dernier degré clinique possible.