Épatant premier album de Parisiens à la pop en français fine et incisive.
En remontant à la source de Fontaine Wallace, on trouve en particulier Superflu, groupe qui a disparu non sans laisser de belles traces dans les mémoires, en particulier grâce à son premier album, Et puis après on verra bien… (1998). Découverte par le biais de Superflu, la voix un brin traînante et tellement attachante de Nicolas Falez se retrouve maintenant, toujours en mode parlé-chanté, à l’intérieur de Fontaine Wallace, nouveau projet porté par Falez avec Cécile Béguery (basse), Fabrice de Battista (claviers) et Ludovic Morillon (batterie).
10 chansons douces-amères
Ensemble, sur ce premier album d’une éclatante fraîcheur, ils font jaillir dix chansons douces-amères – en français – dont la fluidité n’a d’égale que la vivacité. Claires et accrocheuses, les mélodies attrapent agilement l’oreille et les paroles, pleines de verve et souvent teintées d’une légère causticité, stimulent joliment l’esprit. Si Une odyssée, Architecte, Joueur d’échecs et Petite ville s’avèrent spécialement délectables, tout l’album s’écoule (et s’écoute) sans creux de la vague jusqu’au dernier morceau, Le Plongeon, qui sonne comme un manifeste à contre-courant et donne envie de replonger au début de l’album.
Fontaine Wallace (Microcultures/Difer-ant)