Depuis 27 ans, Côté Court est le rendez-vous incontournable des amoureux du court-métrage. Festival défricheur, il n’a pas son pareil pour dénicher les cinéastes de demain: Apichatpong Weerasethakul, Alain Guiraudie ou Jacques Perconte y sont passés.
Pour sa 27e édition, le Festival Côté Court (du 6 au 16 juin 2018 à Pantin) propose une programmation riche et diversifiée. On se réjouit déjà de la présence de cinéastes aux styles singuliers et à l’univers passionnant. Quelques mois après la fulgurance poétique de ses Garçons sauvages, Bertrand Mandico, habitué du festival (une rétrospective lui avait été consacrée en 2016), nous offre un nouveau moyen-métrage au titre évocateur : Ultra Pulpe et au casting alléchant (Lola Créton, Pauline Lorillard, Elina Löwensöhn). Pas moins frondeur, Antonin Peretjatko promet un grand chambardement avec Panique au Sénat que l’on est pressé de (re)découvrir.
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Outre ces noms biens identifiés, auxquels on peut ajouter ceux de notre collègue Vincent Ostria (pour Villa Triste) et de Jean-Charles Hue (pour Tijuana Tales), tous deux en compétition « art vidéo », Côté Court met en lumière de nouveaux talents à l’esthétique déjà bien affirmée. On retrouve par exemple Héloïse Pelloquet ou Esther Mysius (jumelle de Léa et chef décoratrice du rafraîchissant Ava) mais aussi des réalisateurs encore plus jeunes comme Simon Rieth (dont les films écorchés sont hantés par les monstres de l’enfance et les disparitions précoces) et Pablo Dury (vainqueur du prestigieux Grand Prix en 2016 pour Opium, film auto-produit où le temps épuise l’image). L’occasion d’ouvrir une fenêtre sur le cinéma de demain donc… Le jury, quant à lui, est composé de l’écrivain Yannick Haenel, de l’acteur et réalisateur Pascal Cervo (il avait remporté le Grand Prix l’an passé pour Hugues), la scénariste et réalisatrice Géraldine Renault et l’actrice Dominique Frot.
Hommage à André S. Labarthe et Focus sur le Japon
Le festival va également rendre un hommage à André S. Labarthe, figure clé de la cinéphilie récemment disparu. Les séances d’ouverture et de clôture lui seront dédiées. Ajoutons également la création du prix « André S. Labarthe » pour le grand prix Fiction.
Après la Chine, c’est autour du Japon d’être célébré au gré d’une rétrospective consacrée au cinéaste underground Shûji Terayama, des séances dédiées au jeune public, de projections de films contemporains et du documentaire réalisé par Alain Bergala et Jean-Pierre Limosin sur Kiyoshi Kurosawa.
Renseignements https://www.cotecourt.org
tarif 5€ plein tarif, 3,50€ tarif réduit, 20€ Pass festival
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