Peut-on fraîchement sortir d’un boys-band à succès (*NSYNC) et se la jouer bad boy en s’offrant la crème des producteurs US du moment (Neptunes/Timbaland) ? On pense d’abord ici à Michael Jackson, pour cette voix aiguë, plaintive, d’une sensualité redoutable. Maltraité par des beats syncopés, des rythmes pervertis et des sonorités encrassées par la sauce […]
Peut-on fraîchement sortir d’un boys-band à succès (*NSYNC) et se la jouer bad boy en s’offrant la crème des producteurs US du moment (Neptunes/Timbaland) ? On pense d’abord ici à Michael Jackson, pour cette voix aiguë, plaintive, d’une sensualité redoutable. Maltraité par des beats syncopés, des rythmes pervertis et des sonorités encrassées par la sauce Neptunes, Timberlake étonne. Les invités sont de marque, à commencer par Pharrell Williams (des Neptunes/Nerd) qui l’accompagne sur la plupart des morceaux. Clipse, Janet Jackson ou Bubba Sparxxx se prêtent également au jeu du featuring, mais discrètement, en arrière-plan, pour ne pas éclipser les premiers pas solo du blondinet. Qui, quand il s’éloigne enfin des rives rassurantes de la soupe tiède, peut, sur le robotique et enthousiasmant Like I Love You ou le latin et tordu Señorita, enfin convaincre, dans un registre urbain et trouble.
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