Citoyen du monde, le New-Yorkais ne fait jamais les choses gratuitement, mesurant ses actes et leurs conséquences avec une conscience sociale omniprésente : “Jamais je ne pourrais faire un disque sans un certain sens des responsabilités“, aime-t-il répéter. Comment pourrait-il agir autrement lorsque son nom signifie “Etudiant de la vérité” en arabe ? Après des […]
Citoyen du monde, le New-Yorkais ne fait jamais les choses gratuitement, mesurant ses actes et leurs conséquences avec une conscience sociale omniprésente : « Jamais je ne pourrais faire un disque sans un certain sens des responsabilités« , aime-t-il répéter. Comment pourrait-il agir autrement lorsque son nom signifie « Etudiant de la vérité » en arabe ? Après des collaborations fructueuses avec Mos Def (Black Star) et Hi-Tek (Reflection Eternal), Talib se lance en solo, parfaitement entouré d’une multitude de producteurs et d’invités ? notamment la famille du label Rawkus (Mos Def, Cocoa Brovaz, Pharoahe Monch ).
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Son hip-hop se fait moins ethnique que sur Train of Thought, où les racines ghanéennes étaient quasi omniprésentes. Entre hymnes à la paternité et hommages aux anciens du hip-hop, il s’agit avant tout de se faire plaisir en reprenant du Nina Simone (Get by) ou du Eddie Kendricks (Talk to You). Mais les humeurs ténébreuses de Talib Kweli refont surface sur Shock Body, générique idéal pour un film de blaxploitation futuriste, vite balayées par le groove rondouillard et torride de Put in the Air, irrésistible invitation à la dance old-school. « Qu’importe si ma musique est commerciale ou underground/Tout ce que je veux est vous faire du bien » : Kweli, ou une autre façon d’écrire « Qualité ».
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