Première partie sombre et belliqueuse d’un diptyque qui se terminera en septembre. Critique et écoute.
Un an après Miss Kittin, The Hacker livre un nouvel album solo – sur Zone Music, le label qu’il codirige avec Gesaffelstein. Celui-ci s’avère encore plus probant que celui de son ancienne partenaire de jeu. Clin d’œil au sulfureux écrivain américain – sous forme d’un jeu de mots anglo- allemand (“Kraft” signifiant “force” ou “puissance” dans la langue de Michael Mayer) –, l’album Love/Kraft se dévoile en deux temps : cinq morceaux sortent maintenant en digital, et cinq autres – toujours en digital – en septembre.
Le tout faisant alors l’objet d’une édition physique également. Correspondant à la moitié Kraft de l’album, les cinq premiers titres en reflètent la face sombre et énergique. De fait, ils dégagent une telle sensation de puissance, à commencer par le vrombissant Clear et l’hypnotisant Parallel Universe, que l’on voit mal quel dance-floor pourrait leur résister. On attend avec impatience la moitié Love, qui s’annonce plus douce mais, espérons-le, tout aussi imparable.
Concerts le 10 mai à Rennes (Rock’n’Solex), le 12 juillet à Aix-les-Bains (Musilac), le 17 à Biarritz (Big Festival)