En marge des BellRays, Lisa Kekaula continue de secouer la soul, qui gémit. Critique et écoute.
Groupe récréatif (après The Now Time Delegation) ou nouvelle incarnation des BellRays ? Assurément en droite lignée de cette tradition qui offrit Tina Turner à une humanité reconnaissante, le nouveau groupe de Lisa Kekaula et Bob Vennum, brigade internationale dans laquelle s’agitent un Suédois (le claviériste de Diamond Dogs, Henrik Widén) et quelques Madrilènes, se paie surtout le luxe de la pompe roborative d’une section de cuivres au grand complet.
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Casting bien pratique si l’on considère que ces chansons (de somptueuses ballades climatiques aux déboulés en horde sauvage) prennent à chaque mesure les belles couleurs d’une nostalgie 70’s. D’un Hammond charnu à ces guitares pointillistes ou serpentines, parfois enrobées d’une wah-wah délicieusement connotée, vibre l’électricité d’une époque qui sut faire bouger les lignes entre funk, rock et soul.
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