La musique envoûtante et lente d’une disciple de Nick Cave. Critique et écoute.
Active depuis une vingtaine d’années sur le flanc le plus escarpé de la scène folk-rock américaine, Carla Bozulich a d’abord été repérée au sein de groupes mineurs mais attachants tels que The Geraldine Fibbers ou Scarnella. Aujourd’hui, elle officie au sein du trio Evangelista (trois albums au compteur, tous chez Constellation) et enregistre en parallèle des albums sous son nom.
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Conçu avec la complicité étroite du multiinstrumentiste John Eichenseer et la précieuse collaboration du batteur italien Andrea Belfi (par ailleurs membre de l’excellent trio Hobocombo), ce recueil de lentes ballades magnétiques, aux intenses reflets gothiques, ne se situe jamais très loin – il s’en approche même souvent tout près – de Nick Cave & The Bad Seeds. Diablement envoûtante, la voix de miss Bozulich parachève très bien le (noir) tableau.
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