Entre Afrique et Amérique, le hip-hop riche et inventif d’un déraciné. Critique et écoute.
Blitz The Ambassador n’a pas la bonne conscience couille molle ni la condescendance ignare des bons rappeurs afro-ricains lorsqu’ils évoquent l’Afrique. Et pour cause : Américain d’adoption, le Ghanéen navigue à l’aise entre les deux continents, vise les tares des uns comme celles des autres, détaillant sur ce troisième album l’éloignement des hommes et des terres.
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Un quasidisque concept en forme de voyage, où les deux rives de l’Atlantique se croisent sous le grincement de voix d’aéroport, où le téléphone tourne à pleins tubes entre les deux continents, où le beat américain se charge d’orchestrations africaines. Les flûtes percutent des drums, et même Nneka, Angélique Kidjo ou Oxmo Puccino grimpent à bord de cet album luxuriant, riche et inventif.
Concerts le 6 juin à Aix-en-Provence, le 7 à Angers, le 27 à Wolfisheim (Festival Wolfi Jazz), le 26 juillet à Malestroit (Festival Au Pont du Rock)
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