Le duo propose du nouveau – chic et nonchalant – sous le soleil californien. Critique et écoute.
Annoncé, il y a plus d’un an, par l’évident single Peaches, qui savait déjà caresser le hipster dans le sens du poil, In The Valley Below a tout du nouveau groupe à suivre. A raison, et sans fioritures : la belle et le barbu baladent leur pop au cordeau quelque part entre l’electro organique de Beach House et le lyrisme dévoyé de Lana Del Rey – Angela Gail, moitié féminine du duo, partage d’ailleurs avec l’interprète de Blue Jeans un timbre à la nonchalance moite.
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Chic, lettrée, la paire fait habilement ses gammes sur ce premier album en même temps qu’elle relie les influences, réelles ou fantasmées, comme autant de poinçons sur une carte. Difficile de voir le très pragmatique Neverminders et ses refrains en étendard autrement que comme un hymne hédoniste et postgrunge. Sur la longueur, et en filigrane, The Belt convoque surtout la figure tutélaire de Fleetwood Mac, dans l’atmosphérique spongieux comme les charges épiques. The Belt, l’album d’une formation qui a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles.
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